Magazine Journal intime

Opération Corps de Rêve … Torture Volontaire.

Publié le 22 juillet 2008 par Nacene

Certains d’entre vous le savent déjà, je devrai

Certains d’entre vous le savent déjà, je devrais partir en septembre faire de la photo pour une marque de vêtements haut de gamme homme. En gros, vous prenez deux de mes passions, la Chine et la Photo, vous secouez, et vous obtenez un voyage photo dans toute la Chine.
Pourquoi ai-je employé le conditionnel ? si si j'ai dis "je devrais"
Parce que pour partir, il faut avoir un corps de rêve. Et vous me connaissez peut être, j’ai peur des légumes, une hantise absolu du low fat, un amour incommensurable pour la viande, les féculents, les sauces et autres nourritures hyper-mega-calorifiques. Parfois j’en arrive à me demander s’il n y avait pas un lien direct entre la quantité de calories (aïe je parle de calories ?!) dans un plat et le plaisir qu’il pouvait me procurer.
Mon Histoire Alimentaire
Des années raviolis/pâtes du collège, j’étais passé sont trop de heurts aux années kebabs du lycée et pendant mes études supérieures, sans oublier les shawarma (rue des rosiers ou à Vienne), burgers, foie gras, salades de gésiers (dont je ne mangeais que le gésier), gratin dauphinois, aligot, fromages de chèvres et autres khli3 (plat traditionnel algérien, peu connu de nos jours, dont ma mère use à souhait pour faire revenir ses rejetons au bercail de leur liquide amniotique).
Voilà, j’étais l’anti-thèse du weight watchers, du bio, du leight et du low-fat. Les calories (l’énergie donc) que j’apportais à mon corps chaque jour était suffisante pour éclairer la tour Eiffel pendant un mois. Du verbe manger je ne retenais que les plaisirs, les saveurs, la succulence. Le piquant me ravissait. Le fumet aiguisait mon appétence en même temps qu’il l’assouvissait. que du bonheur...
L'injustice d'un Monde sans Goût
Oui, mais voilà. Le monde dans lequel je vivais, et qui me ravissait… vient de s’écrouler. Pour partir faire de la photo, vu que nous serons aussi sur les photos (mais pourquoi ?!), je dois avoir ce fameux corps de rêve des magazines (qu’on ne peut pas manger, eux) !
Alors le dur labeur a commencé il y’a un mois et demi. Un mix produit (sport + réduction de la quantité alimentaire + amélioration qualitative (et non gustative) de ce que je mange) commence à marquer mon corps du saut de l’injustice des canons de beauté contemporains. Oh Dieu, ayez pitié de votre dévoué serviteur, qui veut encore des glaces à la noix de pécan et des camemberts au coulant langoureux.
Que nenni. De 81 kg de l’ancien nacene (je ne peux l’appeler qu’ainsi, tant il n’est plus lui-même) il ne reste que 72kg d’os et de cheveux. 72kg, vit-on encore à ce poids là quand on mesure 1m80? la réponse est difficile, quand les brocolis et les haricots verts ont débarqué dans ma vie, ils ont dans un même mouvement bouché mon horizon de saveurs…
Pourquoi me mettre un mur aussi haut, abrupte et rêche sur le chemin de mes rêves… nul ne le sait. Décidemment les rêves ne se ramassent pas, ni même se cueillent, ils se décrochent…alors, il faut s’accrocher…
Sur ce, bon appétit…


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