C’était un soir tout à la fin du mois de juillet. Un soir après une journée formidable, dans la plus belle ville cyclable qui soit en France : La Rochelle. Tôt le matin, nous avions mis les vélos sur le bateau, et zou, roule ma poule, direction la grande ville. Mais le soir venu, après quelques grignotes dans le quartier du Gabut, il avait bien fallu rentrer à la maison, quelque part sur l’île d’Oléron. La navette maritime La Rochelle / Boyardville appareilla à 20 h 45. Les journées étaient encore suffisamment longues pour que la traversée se fasse de jour. Et, heureux de ce jour-là, nous avons quitté, non sans regret néanmoins, le port de La Rochelle. Nous avons d’abord longé la digue du Nouveau Monde, inaugurée en 2014 :
Puis le navire a avancé, tranquillement, permettant de voir les célèbres tours qui font que ce port-là est reconnaissable entre mille :
On croise alors le phare du Bout du Monde, qui fête en ce mois d’août son vingtième anniversaire. Petit rappel : ce phare est une réplique d’une construction plantée au large de la Patagonie depuis la fin du XIXe siècle.
Puis il est temps de mettre les gaz. 18 nœuds en vitesse de croisière. Tout juste le temps de jeter un œil sur le pont de l’île de Ré :