Certes, aujourd'hui, nos institutions sont encore d'obédience démocratique, mais, comme dans une dictature, notre quotidien devient oppressant, suffocant et insupportable.
Par Claude Picard
La tentation totalitaire n'est jamais très loin dans l'esprit d'un homme ayant quelque autorité. Surtout quand celui-ci détient le plus haut poste gouvernemental d'un pays, d'une région ou d'une ville. Et d'autant plus quand la situation se dégrade au point que les institutions ne tiennent plus et que l'anarchie s'installe avec, fatalement, son lot de corruption et d'ensauvagement. Ce terreau est toujours favorable à la dictature !
Certes, aujourd'hui, nos institutions sont encore d'obédience démocratique, mais, comme dans une dictature, notre quotidien devient oppressant, suffocant et insupportable. Nous avons eu, depuis des décennies, la dictature de la pensée unique et maintenant, en plus, nous avons une dictature sanitaire qui exige une série d'obligations de comportements contrariants et anormaux. Toute notre vie sociale est soumise aux diktats du ministère de la Santé et à la répression de la force publique. Tout contrevenant devra payer une amende et en cas de récidive, il pourra faire de la prison. Tout cela, bien sûr, pour le bien-être de tous et pour protéger les plus fragiles... Une dictature a toujours de bons arguments, pour faire avaler sa pilule, une dictature avance toujours masquée et au début, elle n'est jamais bien brutale ! Cette fois, la pandémie au Covid-19 offre, sur un plateau d'argent, aux incapables congénitaux qui nous gouvernent, une excuse en or massif pour faire appliquer des contraintes, qui, ordinairement, auraient été inacceptables. Ils ne pouvaient pas rater ça ! Et si on nous muselait, comme des animaux de dressage, pour mieux nous faire ingurgiter, plus tard, des couleuvres bien pires ?
À part quelques voix qui s'élèvent contre cette dictature qui s'avance masquée - mais virulentes et pas des moindres comme celles de Michel Onfray, Charles Consigny ou Florian Philippot - peu de réactions politiques : la plupart des partis d'opposition laissent faire ou assurent le service minimum. La peur d'aborder la question sensible de la liberté individuelle et de déplaire aux électeurs ? Pourtant, il y a bien là, avec l'obligation de porter un masque et la répression autorisée qui s'en suit, un sujet crucial qui est posé : a-t-on encore le droit d'aller et venir, en toute liberté, en choisissant son destin, de respirer sans filtre et d'avoir les relations sociales que l'on désire ? Il faudra bien, à un moment donné, rappeler le droit et cette jurisprudence : " La liberté est la règle ; la restriction, l'exception. " Et cette exception, dans une démocratie normale, doit être sérieusement ciblée et justifiée de façon imparable ! Dans le délire ambiant, tragiquement entretenu par un gouvernement aux abois, mort de trouille, qui installe la peur et des médias aux ordres et une démocratie en déliquescence, on est très loin de cette jurisprudence.
Un collectif de médecins l'affirme : imposer le port du masque à l'extérieur est une aberration, car aucune étude sérieuse n'a prouvé la dangerosité du virus à l'air libre. Bien évidemment, tous les médecins ne partagent pas cet avis, mais ils savent tous que les coronavirus ne circulent qu'en contact direct ou quand on est à moins d'un mètre ; encore faut-il postillonner, face à l'autre ou toucher un objet ayant reçu ces postillons. Jusqu'à ce jour, toutes les contaminations se sont transmises en milieu clos et principalement dans les familles, sous un même toit, où, là, effectivement, le virus peut rester en suspension, dans l'air, plus longtemps. Alors pourquoi tout cet alarmisme ?
Dans tous les cas, il faut faire confiance au bon sens de chacun et vite rétablir la responsabilité individuelle. Ou, alors, appelons un chat, un chat, et l'on peut dire, sans beaucoup se tromper, que nous sommes, effectivement, en dictature : il n'y a pas d'autre mot pour nommer la situation actuelle que nous subissons, contraints et forcés.
Qu'elle soit sanitaire ou non, une dictature reste une dictature.Claude Picard
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