Les gestes barrière ne sont-ils, en langage non verbal, qu’un euphémisme pour maquiller la peur ?La souris a peur du chat et le chat a peur du chien et l’homme a peur du virus. Mais morts, l’homme, le chien, le chat et la souris n’ont plus peur de rien. Propager la peur est-ce nécessaire à la tentation totalitaire des pouvoirs quels qu’ils soient ? Sait-on que celui qui a peur des étincelles ne risque pas de devenir forgeron ? Enfin quelle merveilleuse définition de la survie que celle d’Ambrose Bierce quand il écrit : « longévité : prolongation inconfortable de la peur de la mort »
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