- J’écris pour perturber le langage
- Je languis pour l’écriture
- Le langage me perturbe
- L’écriture est une perturbation silencieuse du blanc
- La neige qui tombe me fait penser à la parole
- Toute voix est blanche
- Parfois les voies du langage sont enneigées
- L’encre est la trace visible de la pensée
- J’écris pour éclaircir l’encre
- Je dilue le silence avec les mots
- Ecrivant j’existe, je ne suis plus seul
- Le stylo écrit un « je » que j’ignore
- Ce que j’écris me dépasse
- Je dépose ma main sur la page
- Toute déposition peut être modifiée par d’autres aveux
- Je ne me comprends pas
- J’écris pour me réconcilier avec un miroir
- La parole encre et sort de moi
- L’écriture est une variation de la ligne
- Si j’avais une pensée rectiligne je n’écrirais pas
- Le langage me pousse à écrire
- Ce que j’écris me propage
- Je protège ce que j’imprime
- Le langage est une pieuvre
- Encre toi et moi l’océan de la page vide