EXCLUSIF : l'inexorable déclin, entre le désengagement des peuples et la dégénérescence morale des élites... Chapitre 1- suite
Par Daniel Desurvire
Chapitre 2 première partie
II - La guerre des tranchées se perpétue sur notre territoireLes grandes civilisations qui construisirent l'histoire dynastique ou révolutionnaire furent précisément celles qui s'imposèrent en force par la dissuasion, souvent par les violences de la terreur et de la guerre. Tandis que les régimes républicains, dits constitutionnels, glissent inexorablement sur la pente douce d'un absolutisme plus artificieux. Cette obsession pour la domination des peuples, en terre d'islam comme dans les dictatures bananières, est assortie d'exaltation intransigeante, de razzias et d'atrocités létales. Voilà autant d'outrances que la morale condamne pour l'histoire, mais que beaucoup dupliquent insidieusement en se parant des mêmes litanies qu'arborent tous les régimes politiques, lesquels - pour s'en défendre - font référence à des atticismes lénifiants et aux axiomes flagorneurs invoquant çà et là " liberté ", " égalité " ou " solidarité ".
Tel est encore le destin de l'humanité qui ne trouve toujours pas le cheminement d'un autre paradigme que celui de la haine, de la discrimination et des conflagrations. Observons la montée en puissance des guerres fratricides entre les pays les moins développés, puis un terrorisme islamique lâche et sournois se traduisant par des tueries de masse sur des civils et des émeutes insurrectionnelles dans les États industrialisés qui les accueillent, en vertu des droits d'asile et du regroupement familial. Si les dictatures communistes se donnent les moyens de contenir ce type d'assaillant insurrectionnel pouvant déboucher sur des guerres civiles ou des guérillas urbaines, ainsi la Chine, la Corée du nord ou Cuba, c'est précisément parce que ces régimes autoritaires ne s'encombrent pas de clichés droit-de-l'hommistes qui handicapent l'État de droit pour réduire les effets pernicieux de cet abcès sociétal. Faut-il le mal pour annihiler le mal ?
Non pas qu'il faille prendre l'exemple sur la dureté de tels régimes, mais de réaliser qu'il est impérieux de lutter depuis l'intérieur et filtrer les frontières pour sauvegarder la souveraineté des nations libres. Certes, le curseur entre les mesures sécuritaires pour les citoyens et salutaires pour les institutions, face au couperet d'un césarisme brutal est instable, car l'infiltration d'éléments subversifs reste peu décelable à travers les hordes migratoires des populations mahométanes du tiers-monde. Conforté par le droit d'asile susdit, ce droit humanitaire s'avère à présent un droit dévoyé qui passe en force avec le soutien populaire des lobbyistes tiers-mondistes, mais aussi à l'appui d'une corruption politique souterraine alimentée par les contrats d'armement, les intérêts pétroliers et les pots-de-vin, laquelle accompagne cette marée humaine exogène, sous des mobiles cupides et d'ententes glauques avec les États islamiques aux pratiques moyenâgeuses, lesquelles torturent et assassinent encore sur la place publique ou les stades.
Piégé dans l'entrave maligne d'une idéologie vertueuse mais décalée de la réalité et en l'absence de patriotisme des élus, les démocraties s'ébranlent depuis leur fondement républicain. De sorte qu'il apparaît désormais évident qu'une voie opportuniste soit prioritairement empruntée par l'oligarchie qui répond davantage au lobbyisme de la haute finance et de l'industrie lourde ; la raison sociale n'étant qu'un raccourci qu'il faut faire semblant de rattraper par des promesses qui le resteront en l'état, lors des rendez-vous électoraux. Ce raccourci prétendument éthique se mue en réduction des libertés fondamentales, comme celle du verrouillage de l'information, du non-respect de la vie privée, des entraves à la liberté d'expression et de l'imposition de vocables et de discours fabriqués par la faconde des faiseurs d'opinion, ces derniers n'ayant pour seul objectif que d'apprêter les campagnes électorales.
Cependant, les contremesures anti-terroristes, qui sont de facto devenues l'excuse dissimulant des intentions stipendiées, prend en tenaille l'ensemble des ressortissants du pays sans distinction, toujours à l'appui de valeurs morales appropriées, comme la non-discrimination, le rejet de la haine et les appels à la violence. Cette mascarade de l'éthique ne discerne pas, à savoir qui insupporte l'autre, qui est l'agresseur de l'agressé, qui forge un communautarisme hostile, qui pose des bombes, qui poignarde des innocents etc. Sur ce point de divergence, les procès d'intentions, par facilité et pusillanimité, sont plutôt dirigés vers les autochtones nationaux déjà coupables de leurs racines européennes, sachant que le patriotisme d'aujourd'hui rime avec un nationalisme badigeonné à l'encre noire.
Les citoyens se retrouvent ainsi, sans casque ni fusils, les otages d'un terrorisme infiltré qui peut les frapper à tout moment et n'importe où, puis placé sous une inquisition comminatoire d'État au motif du premier. Insidieusement, le libre-arbitre peut amener les citoyens du terroir à faire l'objet de suspicion, voire de rétorsion dès lors qu'ils pensent et s'expriment autrement, ni ne se comportent selon l'axe imposé par le politiquement correct fabriqué par les directeurs de conscience au service des élites au pouvoir. Le voile de la démocratie, ainsi déchiré, ouvre un large corridor au profit d'un culte prédateur aux intentions hégémonistes, mais que pardonnent les sages depuis leur tour d'ivoire et le droit prétorien, au motif que ces migrants méconnaissent les codes sociaux et les standards juridiques des pays qui les abritent.
L'État providence, incapable de juguler cette dérive des canons cultuels incompatibles avec les normes occidentales, préfère menacer les citoyens qui auraient l'audace de dénoncer les effets hautement délétères d'une politique irresponsable, induisant un délitement de l'ordre constitutionnel et le déclin des valeurs civilisatrices. Le droit d'asile galvaudé, paradoxalement converti en arme liberticide par ceux-là mêmes qui en ont abusé pour annihiler la société qui les a accueillis, fait la part belle aux prétendus martyrs islamique ; une victimologie larmoyante qui sied aux bonnes consciences en retrait des réalités. De fait, ces réfugiés qui ne reconnaissent que le droit institué par leur prophète, rejetant par-là le droit séculier des pays qui les hébergent, bénéficient de privilèges ad hoc assortis de discriminations positives, d'une politique repentante et de privilèges pour " l'égalité des chances ". Le " grand remplacement " redistribue les ethnies et les cultes des populations exogènes qui progressivement chassent les nationaux dans une mixité sociale, laquelle n'a rien d'un melting pot, puisque l'islam, par ses écritures, rejette avec hargne les différences non musulmanes, d'où le multiculturalisme.
À suivre
Ancien directeur du Centre d'Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l'auteur de : " Le chaos culturel des civilisations " pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s'ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l'un des corollaires. L'auteur choisit d'opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères " (in, Les cahiers de Junius, tome III, "La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français" : Édilivre, 2016).
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synopsis : dans une réalité alternative, ce voyage entre la Terre et Sagittarius A, le trou noir de la Voie lactée, met en exergue les conséquences de nos mentalités projetées dans le sombre devenir de la planète. On y découvre l'inexorable destin d'une civilisation insouciante quant aux pollutions anthropiques qui annihilent la planète, ou les dogmes réducteurs que la social-démocratie hésite à repenser sous le sceau de ses labels complaisants...
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