Fatigue. Fatiguée je suis car trop de boulot empilé. Collègues dans le même état. Salle des profs salement amorphe.
Et toute la journée d’aujourd’hui, un brave mercredi, mon plus gros jour de la semaine, les cours en mode bibendum, toute cette journée disais-je, j’ai cru que les vacances d’automne tombaient au week-end prochain.
Et j’ai tout planifié annoncé bidouillé en ce sens avec les mômes. Comme si vendredi soir on se quittait pour deux semaines. Sauf que non. Sauf que « mais madame, le contrôle c’est bien mardi prochain ? ». Oui, bien sûr. Mais le contrôle est loin d’être prêt, et ça, la jeunesse n’a pas à le savoir.
Sauf que les cours sont en brouillon, quelque part, faut voir. Le cycle terminal est un niveau passionnant, je ne dis pas, mais le boulot en amont, quand les programmes sont pour moitié tout neuf, et que la prof a eu l’idée saugrenue de prendre des vacances en été, le boulot, donc, dépasse parfois le temps de cerveau disponible.
Je viens de me gaufrer dans le temps, ce qui, quand on enseigne l’histoire, peut s’avérer cocasse. Ne riez quand même pas trop fort, je pourrais vous entendre. La prof en a plein le dos, mais elle n’est point encore sourde.