Il y a un an, je lisais Les Foley, de Annie-Claude Thériault, une histoire sur des Irlandais. Un livre qui a eu un succès immédiat et dont on parle encore et j'en suis très heureuse pour l'auteure. Il y a un an, j’avais autoédité le dernier tome de ma triologie sur mes ancêtres irlandais parce que Vents d’Ouest (à l’agonie, on s’en doutait, mais on espère toujours...) n’avait pas voulu le publier. En quelques mois, la cinquantaine de livres était épuisée, et je ne ferais pas réimprimer.
Il y a un an, je me disais « c’est fini écrire, c’est trop dur de se faire publier, trop stressant ». Sans jouer au pauvre petit auteur imposteur, non juste un constat.
En novembre, je partais pour la Floride, comme une snow-bird, comme une retraitée. Heureuse de pouvoir goûter à cette vie-là, tellement différente de mes jours de solitude, les doigts sur le clavier et la tête dans Antidote.
En mars, je revenais pour raison de Covid. On est encore dedans. En zone orange, entourée de rouge. Je ne suis plus une auteure, je ne suis plus une snow-bird. Seulement une retraitée, heureuse de vivre à la campagne, et de pouvoir communiquer via Internet.
Mais voilà, c’est fou la vie... justement l’internet, le numérique, ça veut dire pouvoir parler, se voir, échanger. Et même travailler pour plusieurs. En deux semaines à peine, j’ai eu trois demandes de graphisme : monter des livres, monter des panneaux patrimoniaux. Et une demande de conférence sur Zoom, auquel je ne connaissais rien, il y a un an encore.
Alors, je reprends du service.
Et vraiment, à la conférence webinaire, je vais vraiment dire que je n’écrirai plus, que je ne suis plus une auteure, je vais vraiment m’entendre prédire l’avenir? Je l’ai dit en me pratiquant sur mon compte Zoom et je n’ai pas aimé l’entendre. Qui suis-je pour savoir de quoi sera fait demain? Qui aurait dit la Covid, le confinement? Qui peut dire quand un livre n’a plus de vie? Alors, dire d’une auteure qu’elle n’écrira plus!
Donc, aux personnes intéressées par la généalogie, par les romans sur des ancêtres, par mes têtes rousses, certainement que je vais dire que c’est possible d’écrire un livre sur nos ancêtres, que c’est possible d’être publié, de s’autopublier. Et de ne jamais renoncer, jamais croire qu’il y a une fin, même après notre mort, je dirais.
Merci au Centre de généalogie de la Petite-Nation qui m’a invitée. La conférence virtuelle se tient le dimanche 25 octobre à 13 heures. Plus de détails bientôt pour vous inscrire. En attendant, vous pouvez visionner la vidéo qui me fait belle promotion.
Pour l’occasion, j’ai même changé (après quatre ans, il était temps) ma photo sur les réseaux sociaux.
Vidéo créée par Alain Faubert du Centre de généalogie de la Petite-Nation >>>
Lien vers la page Facebook du Centre de généalogei de la Petite-Nation>>>