propos ascétiques XXXV
Publié le 23 juillet 2008 par Moinillon
De
même que la mer, lorsqu'elle est agitée, s'apaise naturellement si on verse de
l'huile à sa surface, parce que le poids de l'huile triomphe de ses remous, de
même aussi notre âme, lorsqu'elle est comblée par la bonté de l'Esprit Saint,
se plaît dans sa sérénité. Elle se réjouit en effet d'être vaincue, selon ce
que dit le saint :
Soumets-toi à Dieu, ô mon âme (Ps 61, 6), par cette
douceur impassible et indicible qui la recouvre comme d'une ombre.