EXCLUSIF : attention, il s'agit d'un article sur un sujet brûlant que les médias se gardent bien d'évoquer.
Par Daniel Desurvire
Article en deux parties : seconde partie
Avant d'entreprendre le pire, analysons l'incroyable inanité des énarques qui gouvernent la France, dont les prétendues élites laissent croire à l'ingénu public tout savoir et tout maîtriser. J'en veux l'exemple du Professeur Raoul, spécialiste des maladies infectieuses au CHU de Marseille. Né à Dakar (Sénégal), cet éminent praticien et enseignant, vraisemblablement inspiré par une annonce discrète venant de Chine, proposa un remède vieux comme le monde : l'hydroxy chloroquine, un antipaludique qui fit ses preuves dans toute l'Afrique, sa première patrie. Avec modestie, ce médecin virologue n'exprima pas connaître une panacée à travers la chloroquine, alors que l'expérience prouva que de nombreuses vies furent sauvées avec cette thérapie contre le coronavirus, grâce à son initiative volontaire et son savoir éprouvé. Décidément la modestie ne rime pas avec la vanité des énarques !
Pour preuve, à moindre coût, n'en déplaise aux consortiums pharmaceutiques, les Africains pour la plupart habituellement traités avec cette médication , figurent parmi les ethnies au monde les moins atteints par cette maladie virale fabriquée par la main de l'homme . Pourtant, le Gouvernement signe et persiste à ne pas vouloir reconnaître et à généraliser cette molécule comme antidote, même à titre provisoire dans l'attente d'un vaccin dédié, quitte à se rendre coupable de risquer la vie de centaines voire de milliers de ressortissants infestés par le Covid-19 en France. Pour expliquer un tel entêtement, seule la corruption avec l'industrie pharmaceutique semble se présenter comme une explication plausible.
Dans une vidéo du 23 mai 2020 sur un compte Facebook, il se lit : " Ils ont tué nos anciens et j'en ai la preuve. 67 % des morts en EHPAD " ! Ce pourcentage prend en compte une statistique des décès dus au coronavirus répertoriés sur la première moitié du mois d'avril. Ironie du sort, il s'agit précisément de la période qui facilita l'accès au Rivotril® réglementée par le décret susmentionné ; une substance antiépileptique dont il est fait usage - outre sa posologie dédiée au syndrome parkinsonien - en soins palliatif, en hospitalisation ou en établissement dédié aux personnes âgées dépendantes. Cela signifie que les locataires de l'Élysée, de Matignon et de l'Avenue Duquesne, seraient conjointement responsables de la mort des 2/3 des malades en EHPAD.
En réponse, un communiqué mis en ligne par, Olivier Guerrin, professeur PU-PH, président de la Société française de gériatrie et gérontologie, précisa que : " Administrer du Rivotril® à un patient ne veut pas dire arrêter les soins. Il s'agit au contraire, lorsque la situation se dégrade et dans certaines circonstances, d'un accompagnement pour soulager sa souffrance en le plaçant dans une sédation lorsque la détresse respiratoire devient insupportable ". Cependant, cette réponse signe un aveu d'implication. En effet, parmi les contrindications majeures de cette molécule, figure " l'insuffisance respiratoire grave " entre autres effets délétères comme le syndrome d'apnée du sommeil et l'insuffisance hépatique. En effet, pourquoi administrer un produit susceptible d'induire des crises d'épilepsie à un patient fragilisé par un risque de troubles convulsifs ? Pourquoi ordonner l'injection d'une molécule réputée provoquer une perdition respiratoire à une personne déjà diminuée par une insuffisance pulmonaire, si ce n'est que pour en précipiter la fin ?
Voilà autant de signes cliniques dont souffrent beaucoup de personnes âgées, une concentration d'affections que l'on retrouve précisément sur des personnes placées en EHPAD. Ce qui n'a d'autre signification que la prescription du Rivotril® participe fatalement à l'euthanasie de ces pensionnaires les plus souffrants. En outre, cette posologie n'est pas compatible avec les personnes ayant l'habitude de se lever la nuit pour des besoins naturels fréquents, une pollakiurie compréhensible du système urinaire chez les personnes de plus de 70 ans, lesquelles s'exposent en déambulant à des risques de chute, doublés de crises épileptiques eu égard aux effets indésirables exposés de manière évidente dans cette posologie.
L'euthanasie demeure illégale en droit positif français. La législation la plus récente dans ce domaine relève de la loi dite " de fin de vie " (Clayes-Léonetti du 2 février 2016, n° 2016-87). Il s'agit d'un droit à la sédation profonde et continue pour les personnes dont le diagnostic vital est engagé à court terme. La collégialité de cette décision met en scène des membres de la famille, le corps médical et si cela se peut, le consentement du patient. Mais en cas de prescription antérieure du Rivotril®, qui saura laquelle des posologies sera responsable de la mort du malade : son état de santé antérieur ou la chimie a posteriori pour en finir ?
La vie est un don beaucoup trop précieux pour la placer entre les mains de politiciens sans compétence médicale, lesquels prennent des décisions réglementaires en amont d'une infection pandémique, cela sans prendre en considération l'avis de praticiens en exercice (voir supra, note n° 5 dont le commentaire dans le texte qui s'y rapporte). Pour ces politiciens su peu avisés et parfois sans scrupules, il s'agit de masquer leurs décisions mortifères antérieures, comme la suppression de lits hospitaliers en soins intensif quand tout allait bien, d'où, dans l'urgence, laisser la place aux plus jeunes malades du Covid-19, leurs ainés ayant à ce moment de leur vie moins de chance.
Quid de la Solidarité ? Le député UDI Meyer Habib publia sur les réseaux sociaux le 2 avril 2020 cette note empreinte d'émotion et de colère : " On donne le permis légal d'euthanasier en France ! Décret du 28/03, le Rivotril®, passeport pour la mort douce, est en prescription libre pour 15 jours [...] C'est moralement insoutenable ! même pour soulager la souffrance. La vie c'est l'espoir ! J'écris à Olivier Véran ". Ce fut chose faite, cependant une alerte traitée par le mépris.
Selon un relevé du ministère de la Santé, sur des chiffres ponctuels courant avril 2020, 3 237 résidents en EHPAD ou autres établissements médico-sociaux seraient décédés par suite du coronavirus, sur les 10 328 décès recensés au total en France ; d'où plus de 31 % de personnes qui se sont éteintes par suite de cette maladie infectieuse. Même s'il reste aléatoire de diagnostiquer puis de comptabiliser les morts du coronavirus, comme de discerner quelle pathologie aura eu raison du patient âgé, reste que la normalité des décès en EHPAD était proportionnellement inférieure les années précédentes, puisque seulement le quart de ces pensionnaires s'étaient éteints pour une période similaire .
Côté hospitalier, 4 200 lits de soins intensifs furent fermés en 2018. Nonobstant le seuil dangereux des 400 000 lits en 2017, les hôpitaux et cliniques ont été contraints budgétairement de réduire leur capacité de 1 % en 2019 (soit 4 172 lits sur les 395 693 répartis sur 3 036 établissements selon la Drees) . Voyons ici 69 000 lits d'hospitalisation qui ont disparu de notre horizon sanitaire. Alors que nos élus se glorifient, lors de leurs déplacements, d'avoir en France le meilleur système socio-sanitaire au monde, l'Hexagone compte cinq fois moins de place en réanimation qu'en Allemagne. L'OCDE confirme cette perte catastrophique pour la couverture de santé des Français, alors que cette organisation internationale fait état d'une augmentation de 10 % de la population sur cette même période (étude réalisée par le concours de la Commission européenne, publiée en novembre 2017).
D'aucuns crient " à la casse du service public ". Alors que nos cousins d'outre-Rhin étalent généreusement un demi-million de lits en établissement de soins, la France est contrainte, à l'instar des pays du tiers-monde, d'envoyer ses malades du Covid-19 se faire soigner en Allemagne et ailleurs. Une enquête des sociologues Pierre-André Juven, Frédéric Pierru et Fanny Vincent révèle : " L'Allemagne affiche l'une des densités en lits les plus élevées de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) : 8,3 lits pour 1 000 habitants contre 6,4 en France. Pour 28 000 lits de soins intensifs en Allemagne, il y a 5 100 lits en Italie et 5 500 lits en France " (source : le quotidien du médecin, 22 mars 2020 Gérard Maudrux).
Reste qu'une enquête parlementaire s'avère capitale pour sauvegarder notre démocratie placée entre les mains d'énarques sans âme, cela dans un premier temps pour révéler la responsabilité de cette gabegie sanitaire et financière. Il s'agit aussi notamment de mettre à jour une corruption vraisemblable entre les élus et les fabriques liés au Rivotril® dont sont manifestement responsables les grands prévaricateurs de la Nation.
Le peuple français est en droit réclamer justice eu égard au nombre de ses concitoyens morts par l'insouciance, l'incompétence, puis encore du crime de masse présumé perpétré contre nos ainés dans les EHPAD
Ancien directeur du Centre d'Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l'auteur de : " Le chaos culturel des civilisations " pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s'ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l'un des corollaires. L'auteur choisit d'opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères " (in, Les cahiers de Junius, tome III, "La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français" : Édilivre, 2016).
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NOTES :
(6) Le genre anophèle, qui transmet le parasite de " la fièvre des marais " (la malaria), est combattu par ce succédané de la quinine antipaludéenne.
(7) Voir de l'auteur dans l'OdM des 23 et 24 avril 2020 (2 numéros) : " Le Covid-19 est chinois ! La preuve... ".
(8) Vessie hyperactive souvent liée à une incontinence inflammatoire (polype, descente, cancer...).
(9) En 2015, sur 600 000 résidents en EHPAD, 150 000 sont décédés.
(10) Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des statistiques
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