Confinement des consciences…

Publié le 02 novembre 2020 par Ivanoff @ivanoff

Coupée du Monde ? Ou plus que jamais proche de Celui que nous cachent toutes les misères que lui a infligé ce minuscule « rien » que nous sommes qui s’est pris pour un bœuf avant d’exploser en mille désastres ?…

Isolée, claquemurée, mais libre, tellement libre de n’accorder d’intérêt qu’à cet essentiel dont on nous rabâche l’importance, à qui chacun donne sa place en fonction de son degré de Conscience…

Je ne fais ici foi d’aucune certitude, si ce n’est celle de l’intuition qui ne se trompe que rarement.

J’ai bien peur de n’en plus douter, l’Humain ne verra dans ces sinistres circonstances qu’un frein à ses « libertés », un empêchement à ses terrifiants « progrès », un bâillon à ses imbéciles opinions clamées en un éclair à tous vent par des claviers déments !

Cette cacophonie étouffera l’Humanité, et je ne parviens presque pas à m’en attrister, puisqu’au bord de la falaise elle ne parvient toujours pas à reculer… Le peut-elle encore ? Ou a t’elle épuisé tous ses « jokers » ?

Je me désespère en me souvenant qu’elle ne fut pas toujours aussi délétère ni inconsistante. Nombreux sont ceux, (mais pas assez pourtant) qui ont maintes fois tenté de faire prospérer intelligemment tout ce qui nous est proposé. Ils ont existé, ils existent encore, mais une foule hagarde et mythomane les écrase inexorablement. La bêtise est l’ennemie la plus invincible de toute éternité ! La bêtise qui, si facilement, fait de la méchanceté sa compagne de division, de perversion et d’indignité…

Comment empêcher que l’huile seule parvienne à rester en surface ? Il faudra donc perpétuellement secouer le bocal pour qu’apparaisse le liant ? Sans doute avons-nous tous cessé depuis longtemps de mélanger les ingrédients qui participent à donner du goût et de la couleur à nos sociétés, toutes autant qu’elles sont.

Sans une vigilance de tous les instants, la paresse incline à la facilité, qui elle-même choisit la médiocrité. Nous n’avons pas été assez nombreux à proposer « la complexité, la profondeur, le désagrément ou le simple contre-temps » qui seuls incitent à l’effort et donnent du prix à toute réussite, si petite soit-elle.

Nous avons tous voulu croire que tout était acquis, que tout nous était dû, c’est tellement plus confortable de s’asseoir…Mais l’assise n’était pas fiable : les pattes bancales ne se suffisent pas longtemps d’une cale de bois ou de carton… Patatras !

J’ai la « faiblesse » de ne pas adhérer à la théorie du complot.

En revanche, je soupçonne celle de l’incompétence et de l’incohérence. La moindre des choses qu’on puisse exiger de ceux qui ont voulu faire partie des « décideurs », c’est qu’ils réfléchissent et qu’ils n’agissent pas uniquement sous les coups de butoir. Si j’ai bien entendu que cette pandémie est « inédite » (dans notre époque dont on se persuadait de l’asepsie), et si je reconnais à ces « décideurs » de n’avoir pas la science infuse, si je leur concède le droit d’hésiter, je regrette qu’ils ne s’informent pas de la bonne façon, qu’ils tranchent avant d’être certains de posséder toutes les données, qu’ils soient par conséquent contraints de partir dans un sens en courant, puis de revenir dans l’autre en galopant … Ils font montre d’une incapacité à gérer ce qui nous menace en ne prenant de décisions qu’en fonction de leur classement dans les sondages d’opinion… Naïveté, quand nous espérions quand même un peu sur eux pour nous protéger des dangers qui potentiellement nous menaceraient…

Si le temps nous est compté, qu’il puisse encore nous être de bon conseil, si tant est que ni eux ni nous ne soyons devenus sourds...