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Les jardins des Pomery

Publié le 11 novembre 2020 par Christinedb

Les jardins des Pomery

Où mon grimoire me parle Jardins… Jardins botaniques…

« Le plus ancien jardin botanique de l’Europe a été fondé à Padoue en 1540, par le gouvernement vénitien, à la sollicitation de Daniel Barbaro, patriarche d’Aquilée. Côme 1er, grand duc de Toscane, fonda celui de Pise en 1547, il en confia la garde d’abord à Lucas Ghinus, et ensuite à André Césalpin. Jardin botanique de Montpellier formé en 1598. Le Jardin du roi n’a été établi à Paris qu’en 1634, par les soins de Bouvard, premier médecin de Louis XIII, et de Guy de Labrosse, médecin ordinaire; il contient aujourd’hui l’une des collections les plus nombreuses de plantes vivantes qui existent dans l’univers. Le premier terrain destiné à son emplacement était d’une étendue d’environ deux arpents; il fut acquis au nom du roi le 21 février 1633; plusieurs autres y furent réunis en 1636, et depuis, ce magnifique jardin s’est constamment agrandi au moyen des nombreuses acquisitions qu’on n’a cessé de faire jusqu’à nos jours. Gui Patin parle d’un jardin botanique établi à Paris en 1657, où le docteur Joncquet cultivait environ 2,8oo plantes dont il faisait la démonstration trois fois par semaine. Des jardins botaniques ont été successivement formés dans les colonies européennes d’Asie, d’Afrique et d’Amérique. On en a également crée en Russie, notamment dans les villes d’Abo en Finlande, de Cazan, de Dorpt, de Moscou, de Wilna, de Varsovie, de Pétersbourg, etc. L’utilité de ces établissements n’avait pu échapper au génie de Pierre 1e, qui lui même, d’après le voyageur Gmelin, fonda aux environs de la ville de Woronetz « un jardin destiné à y faire des expériences qui missent à portée de juger du degré de réussite qu’on pouvait espérer dans son empire de la culture des différentes productions utiles, telles que la vigne, les arbres fruitiers, tous les genres de légumes, etc, » Le jardin botanique de Chelsea, en Angleterre, a été fondé en 1673, quoique l’inscription placée au-dessus de la porte d entrée porte la date de 1686; il fut fort enrichi par le naturaliste Sloane. En 1828, le nombre total des plantes connues et classées est d’environ 6o,000; la Flore de la France est à peu près de 6,000; celle des environs de Paris de 2,000; de l’Allemagne de 3,600; de l’Égypte de 1,000; de l’Islande de 642; du Portugal de 4,100o; du Brésil de 9 a 10,000 ; de la Nouvelle-Hollande de 4,500, etc. Le Grand Herbier chinois comprend 260 volumes imprimés. En 1788, un agronome a publié que les bœufs se nourrissaient en France de 276 plantes différentes; les chèvres, de 499: les brebis, de 387; les chevaux, de 262; les porcs, de 172. »
Les jardins des Pomery
le château de Plaisance avant sa reconstruction en 1735 – Philibert Delorme (1510-1570) — http://www.musee-nogentsurmarne.fr/ J’ai évidement cherché des jardiniers dans ma généalogie et là je tire le gros lot… Une famille de jardiniers, au moins trois générations de jardiniers. Je vous emmène à Neuilly sur Marne au Château de Plaisance . Je ne sais pas si Michel travaillait dans le jardin de ce château. Il était bien jardinier et vivait au milieu du 17e siècle dans ce qui n’était pas encore le Val de Marne, marié à Marguerite Le Coq, il a au moins un fils Marc Antoine sur qui j’en sais un peu plus. Il est né vers 1675 à Noisy-Le Grand, il se marie avec Jeanne Sevestre environ 20 ans , la fille d’un jardinier, le 26 novembre 1703 à Conches-Sur-Gondoire. Marc Antoine est jardinier au Château de Plaisance.

« Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, en 1664, Plaisance appartient à Léon Bouthillier, chevalier, comte de Chavigny et de Buzançois, secrétaire et ministre d’État aux Affaires étrangères. Cette terre lui revient par son droit d’alliance avec sa femme, Anne Phélypeaux, fille unique de Jean Phélypeaux — seigneur de Villesavin, Plaisance et autres lieux, conseiller d’État, secrétaire des commandements de Marie de Médicis — et d’Élisabeth Blondeau, propriétaires du domaine en 1650.

L’une des filles de Léon Bouthillier et d’Anne Phélipeaux — Marie, héritière de Plaisance — devient duchesse par son mariage avec César-Auguste de Choiseul. C’est elle qui, à la mort de son époux, cède la terre de Plaisance et le fief voisin du Moyneau à François Mauricet, seigneur de La Cour, munitionnaire général et trésorier général des Invalides, protégé du secrétaire d’État de la Guerre Chamillart, à la faveur d’un contrat d’échange conclu en 1706.

Les jardins des Pomery
Par Anonyme, 18ème siècle — http://www.collections.chateau-sceaux.fr/Record.htm?idlist=7&record=992712471099, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=55863326

Mauricet de La Cour ayant fait banqueroute en 1709, il meurt très éprouvé, en 1710. Sa sœur et héritière, Marie Mauricet, veuve du financier Pierre Deschiens, ne peut éviter la mise en vente forcée du château de Plaisance et du fief du Moyneau qui, le 10 juillet 1711, sont adjugés à François Rouillé d’Orgemont, conseiller-secrétaire du roi et à son épouse Élisabeth-Louise Moufle, moyennant 66 000 livres.

Plaisance passe ensuite à divers acquéreurs : le 12 février 1720, à Louis-Albert Asselin de Beauville, maître des requêtes ordinaire de l’Hôtel du roi ; en mai 1720, à Jean-Baptiste Racine du Joncquoy, maître d’hôtel de feue la Duchesse de Berry ; enfin, le 23 décembre 1721, moyennant 60 000 livres, au financier Joseph Pâris-Duverney. La seigneurie de Plaisance et le fief du Moyneau étant grevés de dettes et rentes, Duverney en fait réaliser la purge conformément à la procédure des criées. En 1735, Duverney, de retour en France, fait entièrement démolir puis reconstruire le château à l’exception de son assise et de ses structures de fondations. Le parc qui entoure la demeure de Plaisance fait également l’objet d’un important remaniement permettant ainsi la mise en place de structures hydrauliques sous forme de bassins et de fontaines, ainsi que l’aménagement d’un jardin botanique. À cette époque, le château accueille certains personnages de renom, tels que la Duchesse du Maine Louise-Bénédicte de Bourbon (1676-1753), le philosophe Voltaire (1694-1778) ou encore la mathématicienne et physicienne Émilie du Châtelet (1706-1749).

Les jardins des Pomery
Le château du Perreux au XVIIIe siècle (archives départementales 94)

Selon certaines sources, au XVIIIe siècle, à l’automne 1742, alors que la demeure de Plaisance était la propriété de Pâris-Duverney, Louis XV (1710-1774), qui résidait alors au château de Vincennes avec sa cour, s’y serait également rendu. Cette thèse, dont une correspondance apocryphe publiée en 1806 est la première à faire état, est infirmée par les recherches historiographiques récentes, lesquelles signalent l’absence de manuscrits originaux ou de mémoires du temps confirmant cette visite.

À la mort de Duverney, en juillet 1770, c’est son arrière-petit-neveu, Alexandre-Joseph de Falcoz de La Blache, qui hérite le château. Il y sera arrêté par ordre du Comité de sûreté générale du 24 janvier 1794. Libéré, il revient s’installer à Plaisance puis meurt à Paris le 13 frimaire de l’an VIII (équivalent du 4 décembre 1799 dans le calendrier grégorien). » (Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Plaisance)

Marc-Antoine a dû croiser certaines de ces personnes…

Il a avec Jeanne  au moins 5 enfants dont Antoine qui naît vers 1722. Antoine sera jardinier bien sûr.

Il est dit jardinier au Château de Plaisance mais également au château du Perreux .  « Jusqu’à la Révolution, trois familles vont se succéder à la tête de la seigneurie du Perreux, les Anthonis, les Deschiens de Ressons et les Millin. En 1697, le manoir médiéval est abattu et un premier château est construit. En 1760, Robert Millin, financier et secrétaire du roi, achète les terres et la seigneurie et décide d’y construire un nouveau château en faisant appel à un architecte du roi, Etienne-Louis Boullée. » (https://www.leperreux94.fr/page/histoire-du-perreux)

Antoine Pomery épouse le  26 février 1748 à Fontenay sous Bois Marguerite Geneviève Chaponnet une fille de jardinier. Ils auront au moins huit enfants dont Marie Marguerite qui sera mon ancêtre. Je ne sais si l’un de ses 3 fils qui deviendront adulte sera Jardinier…Antoine décède le 30 novembre 1782 à Fontenay sous Bois.

Retrouvez la généalogie des Pomery

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