« Je revois la ville en fête et en délire
Suffoquant sous le soleil et sous la joie
Et j’entends dans la musique les cris, les rires
Qui éclatent et rebondissent autour de moi
…
Emportés par la foule qui nous traîne
Nous entraîne… »
Je vais faire appel à vos meilleurs souvenirs, et on va tous passer une très bonne journée.
A défaut d’être connectés les uns aux autres à distance, je vous propose de vous reconnecter pendant quelques secondes à un bon moment pendant lequel vous étiez entourés de proches ou d’inconnus.
A titre personnel, je me rappelle du but de David Trézéguet un 2 juillet 2000, j’étais dans un bar rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, dans mon QG du Bombardier avec quelques lascars de ma connaissance plus quelques centaines d’anonymes. Lorsque le ballon est entré dans la cage, la Terre s’est soulevée autour de moi dans un fracas de hurlements, de chaises volantes et… de bière.
Voulez-vous que je vous raconte le concert de Skunk Anansie, en 2003, quand Skin a commencé sa set list par le monumental Charly Big Potatoe et que tout le public a voulu monter sur scène en même temps, électrisé, suffoquant, mais ensemble.
Je me souviens de la chaleur des coulisses avant de monter sur scène lorsque je jouais Bob, Fatus ou Sanson avec ma troupe de théâtre amateur, et de spectateurs serrés, heureux, unis.
Et tant d’autres…
Oublions un instant la distanciation sociale, racontez-moi une anecdote.