Parce-que c’était l’heure de retour de boulot pour celles et ceux qui ne télétravaillent pas. Pour les scolaires aussi. Parce-que c’était l’heure de la balade autorisée par les contraintes du deuxième confinement. Parce-que c’était une petite heure avant l’arrivée de la nuit et qu’il fallait profiter un peu du jour. Il faisait si beau, hier (et aujourd’hui aussi, d’ailleurs).
Et parce-que, à ce moment précis, il y avait quelques humains dehors lorsque le cri des grues en migration fut perceptible, tout le monde leva le nez et pointa le regard vers le ciel et les si beaux volatiles. Tout le monde sauf ceux qui étaient au téléphone. Sauf ceux qui, quoiqu’il arrive ne décollent jamais les yeux de leur écran de smartphone. Tant pis pour eux. Tous les autres ont bénéficié du spectacle de ces oiseaux volant vers le sud, magnifiquement éclairés par la lumière rasante et chaude de la toute fin d’après-midi.