Le pétoncle est un mollusque bivalve, dont la forme fait penser à une coquille St-Jacques en miniature. À tel point, d’ailleurs, que nombre de mes contemporains, fort peu habitués à la chose océanique, confondent les deux et peuvent te proposer une grosse poêlée de St-Jacques, alors qu’il ne s’agit que de pétoncles. Et donc la chose est trop cuite et n’a goût de rien. D’où mon rejet, stupide j’en conviens, pour ce brave pétoncle.
Jusqu’à ce matin, où, mon ostréiculteur, qui vend aussi d’autres produits de la mer, me suggéra le pétoncle cru, là, comme ça, nature.
Il suffit juste de les ouvrir …
Il suffit juste de les ouvrir, donc, mais comment ? si je maîtrise à peu près bien la grosse St-Jacques, je tournicote sur la minuscule coquille du pétoncle. Sa majesté Internet suggère l’emploi d’un couteau à bout rond, et cela marche !
La coquille est donc ouverte, il faut désormais débarrasser, comme sur la St-Jacques, le pied du mollusque (qui se mange) du bestiau lui-même (sableux et peu mangeable tel quel), bref, c’est le même schéma que pour la St-Jacques. L’odeur est néanmoins nettement plus iodée.
Une fois le nettoyage réalisée sous l’eau claire, les pétoncles délicatement épongés, on peut déguster. Et c’est vraiment très bon, même si le goût est moins prononcé que ce que le nez avait annoncé. C’est fin, d’une texture moelleuse, et la chose mérite clairement d’être reproduite voire sophistiquée (petite marinade ?) pour les fêtes de fin d’année.