Le Parti présidentiel, La République en Marche (LREM), est en pleine dérive liberticide.
Par Claude Picard
Le Parti présidentiel, La République en Marche (LREM), est en pleine dérive liberticide. Essentiellement composé de néophytes en politique et de transfuges des formations de droite et de gauche, ce mouvement politique, majoritaire à l'Assemblée nationale, considère, de plus en plus, les institutions démocratiques comme de simples chambres d'enregistrement. Faisant fi de toute opposition, en officialisant des états d'urgence à répétition et en mettant un Conseil de défense à la place du Conseil des ministres, cette République en Marche, malgré son trop fameux adage, " en même temps " de droite et de gauche, semble marcher sur une seule jambe. Unijambiste, elle a, de plus en plus, tendance à trébucher.
Néanmoins, pour ne plus claudiquer et pour marcher encore un peu, elle s'invente deux béquilles : le mensonge et la peur.
Pour les Français qui subissent depuis des décennies tous les boniments possibles et imaginables, ça ne change pas grand-chose : le mensonge en politique est devenu une tradition républicaine. Par contre, la peur, érigée en système de gouvernement, leur est moins familière. Mais pour qu'ils s'habituent, à intervalles réguliers, ils ont droit aux annonces télévisées de l'inénarrable trio, Véran, Salomon et Delfraissy, qui leur jouent, tantôt une danse macabre, tantôt une marche funèbre. Bien entendu, au préalable, le chef d'orchestre de la clique, Emmanuel Macron, avait donné le tempo en annonçant le programme : " Nous sommes en guerre ". Contre un virus ! Il fallait y penser !
Guerre ou pas, il est indéniable que ce virus nous pourrit sacrément la vie depuis presque un an. D'abord et avant tout, parce qu'il est utilisé par le pouvoir à des fins pas toujours avouables, mais il est devenu une aubaine pour tous ceux qui font, déjà, de juteux profits. Avec ou sans vaccin ! Et il a permis à quelques-uns de flatter leur ego en se mettant en avant sur la scène médiatique ou pour d'autres, encore, il a matérialisé des tripatouillages pas toujours élégants. Finalement, la crise sanitaire, générée par ce virus, aura chamboulé beaucoup de certitudes dans toutes les strates de la société, mais " en même temps ", cette crise aura eu l'avantage de dévoiler les contradictions et les failles de toutes nos élites. Surtout, elle a mis en lumière les innombrables carences et les insuffisances d'un gouvernement incompétent, pourtant composé, du sommet à la base et presque exclusivement, de technocrates sortis de grandes écoles.
C'est peut-être à cause de cela que le bât blesse...
Car ces technocrates, qui nous gouvernent, n'ont été formatés que pour fabriquer de la bureaucratie, en interprétant des chiffres statistiques dans lesquels ils ne peuvent trouver que des réponses administratives à imposer. Ils ne sont pas structurés pour prendre des décisions politiquement sensées. Un technocrate n'est qu'un fonctionnaire, les yeux rivés sur des chiffres et le nez enfoncé dans des bordereaux, incapable de s'adapter aux situations d'urgence. Il lui manquera, toujours, le discernement nécessaire et le volontarisme indispensable à toute initiative éminemment politique. Qui exige une connaissance du terrain, une écoute permanente à l'écho d'un pays pour synthétiser ses attentes et une vision à long terme, qui aborde tous les problèmes, sans oublier le présent. Tout cela oblige à posséder une solide culture politique et civilisationnelle. Que Macron n'a pas ! Son seul objectif étant de transformer les citoyens en simples consommateurs globalisés, tout ce qui fait le particularisme de la France lui est étranger.
Les Français ne peuvent pas se retrouver dans des théories mondialistes qui percutent de plein fouet l'imaginaire national et le bon sens gaulois. Ces théories incarnent l'inverse de ce qu'est, dans son ensemble, la culture française. Ayant du mal à faire accepter sa politique par consentement démocratique, Macron veut l'imposer par excès bureaucratique. Et c'est par la surveillance, l'infantilisation et l'arbitraire, qu'il tente de mettre sous contrôle tous les domaines de notre vie sociale. Avec beaucoup d'incohérences dans les décisions prises et avec, peut-être, un peu de sadisme, tant sa personnalité paraît tortueuse ; elle le prédispose à faire n'importe quoi pour aboutir à ses fins.
" Quoi qu'il en coûte " et quitte à réduire la France en un champ de ruines.
Claude Picard
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