L’art féministes s’est développé un peu partout en Occident, à partir des années 1960. Mais à un rythme diffèrent selon les pays. Les précurseures sont sans contexte les artistes d’outre atlantique.
En effet, le mouvement des femmes artistes est très actif aux États-Unis. Il y a en 1970 le Ad Hoc Comittee of women artists fondé par des membres du Women Artists in Revolution, de l’Art Workers’ ‘Coalition et du Women Students and Artists for Black Art Liberation.
Puis la création du West-East Bag et la Conference on Women in the Visual Arts. Et aussi le Where We At » Black Women Artists et encore le Women’s Caucus for Art = les Mujeres Muralistas.
En 1979 est fondé le New York Feminist Art Institute qui perdure jusqu’en 1990.
En 1985 un groupe de plasticiennes féministes se forme pour dénoncer le sexisme et le racisme dans les institutions artistiques. Ce sont les Guerillas Girls. Elles sont scandalisées par la faible présence des femmes à l’exposition » An International Survey of Painting and Sculpture »organisée l’année précédente par le MoMA En 1989 et jusqu’en 1998 il y a le collectif Sister serpents . Et en 2017 Feminist Art_Coalition qui regroupe 100 musées privés américains.
L’Union des femmes peintres et sculpteurs (sic) a été créée à Paris en 1881 et Elle organisera des expositions jusqu’en 1994. Bien qu’elle obtient l’accès des femmes au Prix de Rome elle n’appartient pas à la mouvance féministe. Le Mouvement de libération de la femme est créé en août 1970.
A la même époque, l‘art féministe se développe. cf Sisyphe.On retiendra plusieurs initiatives : En 1972, fondation de la Spirale par Charlotte Calmis= en 1975, Femmes en Lutte, créé par Dorothée Selz, Isabelle Champion-Métadier et Nil Yalter . et aussi le Groupe Dialogue, par Christiane de Casteras = en 1976 le Collectif Femmes/Art, par Françoise Eliet . En 1997 est organisé ,au Magasin à Grenoble, l’exposition Vraiment Féministe et l »Art.Le revue Sorcières est publiée de 1975 à 1982. La critique d’art Aline Dallier-Popper a été la première à s’ intéresser à cette période. Il faut aussi citer l’association AWare Archives of Women Artists, Research and Exhibitions créée en 2014 par l’historienne d’Art Camille Morineau
Enfin le Centre Pompidou a organisé de 2009 à 2011 « elles@centrepompidou, une exposition exclusivement dédiée aux femmes artistes, vue par plus de 2,5 millions de visiteurs. Elle a été contestée par certaines comme Gabrielle Costa de Regardable ou Emmanuelle Lequeux du journal Le Monde
En Grande Bretagne c’est dès 1792 que Mary Wollstonecraft écrit Vindication of the Rights of Woman. En 1903, les suffragettes au sein de la Women’s Social and Political Union, revendiquent le droit de vote pour les femmes. Elles l’obtiennent en 1918. Les françaises devront attendre 1945 pour voter pour la première fois. Récemment a été fondé à Londres FiLia. En ce qui concerne le feminist art : voir son histoire voir aussi Live art and feminism in U.K.
L’art féministe s’est développé plus ou moins suivant les pays, comme au Québec, en Allemagne , en Italie, plus tardivement en Espagne (+), en Belgique, aux Pays-Bas , en Suède, au Danemark, en Afrique du Sud, au Japon (+), en Chine, en Suisse avec les Reines prochaines
Pour conclure, quelques sites ou documents que l’on peut consulter : Féminisme et histoire de l’art de cofondatrice avec Rozsika Parker de The Feminist Art History et aussi Histoire « orientée »: arts plastiques et féminismes, émancipations au féminin par Annie Boulon-Fahmy. + Art term de la Tate.A consulter également l’étude du site belge Femmes plurielles. Ainsi que la revue Perspectives ou encore le site australien KT press qui recense les mouvements féministes de par le monde. Et encore Women’s studies et Féminisme (+) et le site Osez le féminisme. et aussi sur l’ Anarcha-féminisme et encore La plume dauphine
qui se pose la question :Le féminisme dans l’Art : émancipation de la femme ou stigmatisation
Malheureusement, l’égalité de traitement dans l’Art, comme dans dans la vie courante, n’est toujours pas acquise, de nos jours