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Street art – Art urbain – Partie n° 1/7- Généralités -Billet n° 389

Publié le 21 décembre 2020 par Masmoulin
Street art – Art urbain –  Partie n° 1/7- Généralités -Billet n° 389Street art – Art urbain –  Partie n° 1/7- Généralités -Billet n° 389

Street art ou Art Urbain est un mode d’expression artistique qui débutent dans les années 1960. C’est alors le développement aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne de la Contre-Culture.
Le street art investi, souvent au mépris des lois, l’espace public. L’art urbain à l’origine  est purement revendicatif ou politique, rarement esthétique. Cependant, au fil du temps sera reconnu comme un art à par entière et entrera dans les galeries puis les musées.
A voir la série de Katherine Keener dans Art Critique > articles n°I – n° II – n° III qui fait la distinction entre le graffiti qui est dans le rue et le street art qui est de l’Art. Et aussi un interview de Magda Danys dans le magazine Télérama
Le graffiti, trace laissée sur les murs existait déjà à Pompéi mais aussi dans les catacombes de Rome et de façon continue dans les prisons et autres lieux de détention. C’est aussi les messages gravées dans la pierre, notamment dans les châteaux et autres monuments. Mais aussi lors des révolutions, mouvements sociaux ou de protestation comme sur le Mur de Berlin précurseur du Border Art
Aux Etats-Unis, c’est en 1942, qu’un ouvrier de Détroit, James J. Kilroy, trace les premiers Kilroy was here que les G.I. propageront sur les zones de combat.
Le lancement, à la fin des années 1950, par Seymour Mann co-fondateur d‘Aceto Corp ou peut-être par Edward Seymour sur le marché des bombes de peinture va favoriser le développement du graffiti urbain.
Les tagueurs au départ ne se considèrent pas comme des artistes. Mais bientôt ces signatures vont devenir une calligraphie enluminée, coloriée. Et bientôt ils entreront dans le Marché de l’art qui aujourd’hui semble arriver à maturité. Certains artistes issus du street art, comme Kaws ou Bansky voient leur cote atteindre des prix exorbitants
On ne parle plus de graffitis mais de tags exécutés par les graffeurs. On dit aussi bombeur, graffiteur ou tagueur. La justice américaine distingue, les graffitis de gang, le graffiti writing des tagueurs, les graffitis conventionnels et les graffitis idéologiques.
Le graffiti recouvre plusieurs pratiques : le tag  simple graffiti= le flop ou throw up  souvent en style bubble = les pochoirs =  l’apposition de stickers (autocollants) = les dessins et peintures élaborées sur les murs , le mobilier urbain, tels qu’abribus, panneaux d’information, signalétique, poubelles et conteneurs = les mosaïques = les installations, l’utilisation de la technique du trompe-l’œil. Il existe un vocabulaire spécifique des graffeurs.
Contrairement à ce qui est généralement déclaré, ce n’est pas sur les murs de la Big Apple, mais sur ceux de Philadelphie que tout à commencé. Cela débute par les messages amoureux à l’intention de Cynthia, la petite amie de Darryl McCray alias « Cornbread qui trace ce que l’on appelle alors des wrating tags. Il entraine son ami Cool Earl et quelques autres Walls writters.
Un peu après, au début des années 1970, le Street art s’installe à de New-York-City. Ce sont d’abord le métro, à l’intérieur et à l’extérieur. et les trains qui vont être recouvert de ces signatures sauvages.
A partir de 1983 pour la Municipalité et la M.A.T.A. les graffitis sont perçus comme des actes de vandalisme, facteur de criminalité suivant la Théorie de la vitre brisent. Ils mettent donc en place une politique anti-tags en vue d’éradiquer le phénomène.
En France, dès 1966, Ernest Pignon-Ernest, dessinateur urbain engagé, dénonce, par un dessin l’installation de silos d’ogives nucléaires au Plateau d’Albion.
Mais c’est véritablement au début des années 1980, que l’art urbain, version new-yorkaise , arrive en France, notamment à Paris et Marseille. C’est la fin des trente glorieuses. La contestation est partout. C’est à cette époque que les adeptes de la  Culture Jamming 
dans une démarche « anti-pub « pratiquent le  subvertising. Dans leur lutte contre la société de consommation ou le lobby du tabac, ils surchargent les panneaux publicitaires de graffitis pour en déformer le message.
C’est au même moment qu’il arrive partout en Europe : en Grande Bretagne à Bristol, en Allemagne à Cologne, en Belgique à Gand, en Hollande à Rotterdam, en Italie à Milan, en Espagne à Barcelone,en Autriche à Linz , au Portugal à Porto, en Grèce à Athènes et Thessalonique, en Pologne à Varsovie, en Suisse à Bâle , à Lausanne, à Genève, en Hongrie à Bucarest, au Danemark à Copenhague , en Suède à Göteborg ou Böras , en Norvège à Oslo et Stavanger ou encore en Russie à Saint-Pétersbourg qui a un musée du Street art et Moscou

Street art – Art urbain –  Partie n° 1/7- Généralités -Billet n° 389Street art – Art urbain –  Partie n° 1/7- Généralités -Billet n° 389Banski – Lovers Street art – Art urbain –  Partie n° 1/7- Généralités -Billet n° 389Street art – Art urbain –  Partie n° 1/7- Généralités -Billet n° 389   KilRoy was Here Street art – Art urbain –  Partie n° 1/7- Généralités -Billet n° 389Street art – Art urbain –  Partie n° 1/7- Généralités -Billet n° 389Honk – Graffeur en action

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