Bonne question.
Je lui ai raconté l’étonnante dialectique de répulsion/fascination pour les Etats-Unis, ce tropisme atavique de nos critiques pour l’Amérique-qui-doute-d’elle-même, notre habitude confortable du français-traduit-de-l’américain, cette langue à part qui nous guérit de la passion française pour le style (et l'un des derniers refuges du passé simple que délaissent les auteurs français), et cette crédulité un peu snob qui voudrait qu’un roman made-in-USA, un…