Arte povera – art pauvre est un mouvement artistique italien. Le terme est donné par le critique d’art Germano Celant. Il est le titre d’une exposition qui se tient à Turin en septembre 1967.
Le mouvement Arte povera arrive au moment du Miracle économique italien 1958-1963 qui a été propulsé par l’aide du Plan Marshall. Le pays entre dans la modernité ainsi que la société de consommation. C’est l’adoption du mode de vie à l’américaine auquel les artistes d‘Arte povera s’opposent. L’Arte povera s’oppose radicalement aux propositions du pop’art, de l’op’art. Il privilégie l’instinct, le naturel et l’éphémère et l’harmonie entre l’homme et la nature.
Les artistes ne peignent pas de tableaux. Ils privilégient la sculpture et les installations. Ils utilisent des chiffons, des sacs de jute, du charbon, du sable, de la terre, du bois, des semences et des légumes, ainsi que des articles manufacturés tels que du verre et du métal. Ces matériaux sont suspendus, encadrés ou appliqués sur des murs, des tôles ou des surfaces variées. Une exposition a été consacrée en 2016 au Centre Pompidou à l’Art Pauvre
Sont considérés notamment comme faisant partie de ce mouvement , des artistes basés à Turin, Milan, Gênes et Rome : Giovanni Anselmo = Alighiero e Boetti =Ferruccio Bortoluzzi= Pier Paolo Calzolari =Enrico Castellani Mario Ceroli = Rossella Cosentino = Luciano Fabro = Lucio Fontana=Piero Gilardi =Jacques Kichinevsky = Jannis Kounellis = Piero Manzoni = Mario Merz = Marisa Merz = Giulio Paolini =Claudio Parmiggiani = Pino Pascali = Giuseppe Penone = Michelangelo Pistoletto = Azar Salman =Edoardo Tresoldi =Gilberto Zorio