J’aurais pu sottement écrire en titre « Surfer sur le covid », mais, soyons clair, il y a encore du chemin à parcourir. Alors restons sobre, quoique fatigués, usés par ces restrictions qui, peut-être justifiées, pèsent de plus en plus et plombent l’ambiance et le moral. Mais enfin, si tout le monde jouait le jeu du masque, on n’en serait peut-être pas là ? allez savoir.
Alors dans ce temps immensément long où la seule chose autorisée est le travail, je repense aux dernières vacances, celles de Noël-en-petit-comité-sinon-c’est-péché. J’ai tout bien fait mon père, nous n’étions que trois au nouvel an, c’est bon, j’ai l’absolution ?
Je repense donc à ce temps des vacances, notamment à ce temps maritime où, à deux brasses du port de La Cotinière, des p’tits gars pas frileux bravaient les frimas dans leur combi de néoprène pour surfer l’hivernale vague timide, vague qui clapotait mollement sur la grève à marée montante. C’était le 2 janvier et nous attendions le coucher de soleil.