Un jour, il faudra bien en finir avec les élucubrations des adeptes d'Ubu qui nous empêtrent dans une mécanique idéologique égalitariste qui est tellement bien huilée depuis des décennies que l'on ne peut plus rien contrôler.
Par Claude Picard
Parce qu'un est égal à un, tous les " progressistes " et tous les égalitaristes de la planète croient que cette équation doit être la règle universelle applicable à toutes les situations et à toutes les activités humaines. Ainsi, la parité devient la norme en tout lieu et en toutes circonstances : là où il y a un homme, il doit y avoir une femme et si l'homme est blanc, pour paraître encore plus avant-gardiste, la femme devra être noire... En continuant dans cette logique absurde qui oublie la méritocratie, pourquoi ne pas exiger, aux élections futures, qu'un politique certifié hétérosexuel doit se présenter avec un colistier homosexuel avéré ? Ou qu'un musulman, chaque vendredi après son passage à la mosquée, soit obligé d'inviter à sa table un religieux chrétien ; pourquoi pas un Juif ? Avec les novateurs délirants qui veulent instaurer leur progressisme à marche forcée, on peut tout imaginer : c'est sans limite et sans fin !
Un jour, il faudra bien en finir avec les élucubrations des adeptes d'Ubu qui nous empêtrent dans une mécanique idéologique égalitariste qui est tellement bien huilée depuis des décennies que l'on ne peut plus rien contrôler. Devenu un terrain de jeu expérimental pour tous les détraqués du discernement, le monde occidental est au bord de l'implosion. Et la crise sanitaire n'arrange rien : elle amplifie des problèmes déjà bien réels. Particulièrement en France où la gestion calamiteuse de l'épidémie et les mensonges à répétition de l'exécutif gouvernemental poussent les citoyens vers un désarroi malsain. Macron et sa bande d'incapables, largement influencés par le progressisme ambiant, sont clairement responsables de tout cet embrouillamini qui nous submerge. On peut même dire que ceci explique cela. L'accumulation des inepties des uns et des autres, en exaspérant notre société, ne pourra, à long terme, que provoquer un achoppement fatal.
Le constat est éloquent : tout fout le camp. Un mercantilisme avilissant régit toute notre vie sociale, le mensonge est le maître partout, l'air devient irrespirable et le bonheur de vivre à l'occidentale agonise. Rien ne va plus ! Mais rien ne bouge ; même en France, pays des révolutions, la riposte populaire peine à s'organiser et, pour l'instant, l'opposition se révèle impuissante à coordonner une quelconque alternative. Pourtant, ne sommes-nous pas à un moment où la désobéissance civile pourrait se justifier ? Macron, n'a-t-il pas suffisamment prouvé son incurie, et ses ministres leurs incompétences ? La Macronie, tout entière, n'a-t-elle pas été assez nocive pour la démocratie ? Quand Macron prend des décisions, en secret avec un comité de Défense et sans demander l'assentiment de l'Assemblée nationale, pour le soi-disant bien du pays, il agit en dictateur : que faut-il de plus pour que le peuple réagisse ?
La France ne peut plus attendre une éclaircie démocratique venant d'ailleurs ou, au mieux, du bon vouloir gouvernemental. Le gouvernement Macron, en prenant des mesures très autoritaires, a déjà trop profité de l'excuse de la crise sanitaire pour imposer des dispositions dépassant son cadre légal. Le peuple doit reprendre le contrôle de sa souveraineté : il en va de sa survie. À trop attendre, il va tout perdre et surtout ses avancées sociales. Quant à son déclassement, il est déjà programmé : ce n'est plus qu'une question de temps.
Si, très rapidement, nous ne reprenons pas les choses en main, soyons conscient que demain, il sera trop tard. D'autant que les problèmes qui nous accablent ne seront jamais réglés par les branquignols qui nous gouvernent : ils sont trop occupés à nous berner, en permanence, avec leur fameux credo du " en même temps ", ce postulat qui n'est qu'une perversion de l'action. Et du pur Macron, dans le texte.
Claude Picard
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