(Pour mémoire...)La maison s’était referméeet l’ombre sans un motavait ravalé tout sanglot,refoulant durement sa douceuret ne leur laissant là-basque ces douleurs d’un tempsque le temps fait passer,comme la trace de pas effacés...Mais tant d’années et de lieux plus tard,seuls dans la nuit des villesIls restent à sourireà ces îles et ces garesqu’ils ont trouvées et perduesDe bars en avenuesau fil de tant d’autres exils ...Et parfois le parfum des rosesaffleurant leurs nuits solitaires,Ils revoient sous le lierrela maison fermée, éperduede regrets revenuspar leurs souvenirs étoilésdans la douce lumière des choses...Dessin: Richard Aeschlimann, Train de nuit.