Aux éditions Robert Laffont
L’auteure rencontre Simon Coencas qui a fait partie des quatre jeunes gens ayant découvert la grotte de Lascaux en septembre 1940.
Au fur et à mesure des entretiens, un lien affectueux se tisse entre cet homme et l’auteure, si respectueuse de cette vie que Simon lui livre.
« Ce que me donne Simon, sa parole offerte, ses souvenirs, tout, cette forme d’offrande pure, si j’y pense trop, ça me fout en l’air. Ses mots, ce sont des cadeaux qu’il m’offre, et moi je dois en faire de l’écriture, dessiner une frise de Simon. Lui poser des questions, de plus en plus intimes, c’est difficile, mais je m’y oblige en me rappelant ce qu’il m’avait dit lors de notre première rencontre : "C’est bien quand on parle, parce que ça sort."
Un livre délicat et sensible qui, une fois refermé, nous donne l’envie à nous aussi de rencontrer Simon.
À découvrir…
4e de couverture :
C'est l'histoire d'un homme entré dans l'Histoire car il a découvert Lascaux à treize ans et que la même Histoire a voulu anéantir. Réduire en poussière.
« Aujourd'hui, c'est le dernier des quatre copains de Montignac encore en vie. Le dernier inventeur, Simon. Quand je quitte son appartement, sur le palier, il me dit "la grotte elle est là' en me désignant son crâne, "elle est dans ma tête'. Dans l'ascenseur, je prends conscience que je viens de rencontrer une autre grotte. La grotte intérieure d'un petit garçon de quatre-vingt-onze piges qui vient de se rouvrir. Je ne sais toujours pas pourquoi Lascaux m'a emmenée vers une autre cavité, mais au fond c'est cette découverte-là que j'attendais. La vie de Simon Coencas sur une paroi, que j'allais calquer comme l'avaient fait avant moi les préhistoriens avec les dessins de Lascaux. »
Le Dernier Inventeur est une œuvre unique, plongée dans l'Histoire et dans l'âme d'un homme, enquête sur le mystère de l'art préhistorique, réflexion poétique sur l'enfance, la beauté et le mal.