École haïtienne de Saint-Soleil -Billet n° 451

Publié le 02 mars 2021 par Masmoulin

L’école de Saint-Soleil est un mouvement pictural créé par Maud Robart et Jean-Claude Garoute alias Tiga. C’est d’abord un atelier communautaire. A partir de 1973 nos deux instigateurs rassemblent des habitants de Pétion-Ville près de Port-au-Prince. Les participants n’ont alors aucune formation artistique. Ils sont agriculteur,maçon, plombier, femme de ménage. Ces peintres naïfs sont inspirés par le syncrétisme vaudou .Le talent d’un certain nombre d’entre-eux va s’épanouir.
Ils deviendront des Maîtres de Saint-Soleil comme Richard Antilhomme = Levoy Exil, Prospère Pierre-Louis, Louisiane Saint-Fleurant = Saint-Jacques Smith = Denis Smith = Antoine Smith= Jocelyne Smith dit Océli = Paul Dieuseul =
L’intérêt de ce foyer artistique est reconnu par André Malraux, ministre de la culture lors de sa venue à Soisson-la-Montagne en 1975. Il en ressort fasciné par ce qu’il a vu. Son texte dans l’Intemporel, va assurer une reconnaissance internationale à l’école de Saint Soleil. Mais elle est dissoute en 1978. Le groupe informel dit des cinq soleils va poursuivre l’œuvre entreprise
De nouvelles générations d’artistes perpétuent le modèle né à l’école de Saint Soleil. Malheureusement ils n’ont pas tous de sites internets. Il y a notamment :Albérik, Alouidor =Pierrot-Augustin Payas alias Apier = =Dastiné = Eliphète Exil = Guéthin=Jafa = Louisiane Lubin = Stivenson Magloire =Mira = Lionel-Paul Onel, Pierre-Sylvain Augustin alias Payas, Redjy, Rit, Ti Boss = Matthieu Saint-Juste =Saint-Surin= Tag= Jan Vernal=Yaya = Jorelus Joseph =
Jonas Profil, Jasper Pierre-Louis = Frantz Zéphirin, =Jean-Adrien Seidé.
La disparition de Tiga n’a pas entrainé la disparition de la communauté de Saint Soleil qui continue sa marche avec la création de l’association des artistes Saint Soleil

Levoy Exil Louisiane Saint-Fleurant Stivenson Magloire 32 artistes de Saint Soleil au Festival international de Théâtre de Nancy Dans les couleurs de Saint-Soleil Podcast sur RFI Lionel-Paul Onel