L’école de Saint-Soleil est un mouvement pictural créé par Maud Robart et Jean-Claude Garoute alias Tiga. C’est d’abord un atelier communautaire. A partir de 1973 nos deux instigateurs rassemblent des habitants de Pétion-Ville près de Port-au-Prince. Les participants n’ont alors aucune formation artistique. Ils sont agriculteur,maçon, plombier, femme de ménage. Ces peintres naïfs sont inspirés par le syncrétisme vaudou .Le talent d’un certain nombre d’entre-eux va s’épanouir.
Ils deviendront des Maîtres de Saint-Soleil comme Richard Antilhomme = Levoy Exil, Prospère Pierre-Louis, Louisiane Saint-Fleurant = Saint-Jacques Smith = Denis Smith = Antoine Smith= Jocelyne Smith dit Océli = Paul Dieuseul =
L’intérêt de ce foyer artistique est reconnu par André Malraux, ministre de la culture lors de sa venue à Soisson-la-Montagne en 1975. Il en ressort fasciné par ce qu’il a vu. Son texte dans l’Intemporel, va assurer une reconnaissance internationale à l’école de Saint Soleil. Mais elle est dissoute en 1978. Le groupe informel dit des cinq soleils va poursuivre l’œuvre entreprise
De nouvelles générations d’artistes perpétuent le modèle né à l’école de Saint Soleil. Malheureusement ils n’ont pas tous de sites internets. Il y a notamment :Albérik, Alouidor =Pierrot-Augustin Payas alias Apier = =Dastiné = Eliphète Exil = Guéthin=Jafa = Louisiane Lubin = Stivenson Magloire =Mira = Lionel-Paul Onel, Pierre-Sylvain Augustin alias Payas, Redjy, Rit, Ti Boss = Matthieu Saint-Juste =Saint-Surin= Tag= Jan Vernal=Yaya = Jorelus Joseph =
Jonas Profil, Jasper Pierre-Louis = Frantz Zéphirin, =Jean-Adrien Seidé.
La disparition de Tiga n’a pas entrainé la disparition de la communauté de Saint Soleil qui continue sa marche avec la création de l’association des artistes Saint Soleil