Le memorial de dormans (l’interieur)

Publié le 06 mars 2021 par Minette91

Au pied de la façade, le tympan qui coiffe l’entrée de la crypte est riche de symbolique :

Orné d’une croix de guerre entrelacée par une couronne d’épines.
« Comprenez que la gloire s’obtient par le sacrifice et la souffrance »
La croix de guerre, car cette distinction a été décernée à DORMANS le 30 juillet 1920.

De part et d’autre de la croix de guerre, feuilles de chêne et de laurier
symbolisent respectivement la force et la victoire.

 

Par cette porte, entrons dans la crypte.

On y accède depuis le parvis.

Portail séparant le narthex du chœur.

En franchissant la porte en fer forgé, aux attributs guerriers, on entre dans la crypte
qui commémore les soldats tombés pour la France.

La porte est l’œuvre du Maître Raymond SUBES. Ancien élève de l’Ecole Boulle et de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs,
Raymond SUBES est un des ferronniers d’art de la période Art Déco.

Le sarcophage posé au-dessus de l’autel symbolise les 1 350 000 morts de la Grande Guerre.

Au-dessus du sarcophage, une Vierge Notre-Dame-de-Dormans,
tend les bras pour recevoir les défunts de la guerre.

Le sarcophage et le cénotaphe sont ornés des symboles chrétiens.

Partout où l’œil se pose sont inscrits en lettres rouges sur les pierres blanches des noms.

Ce sont les noms des soldats tombés pour la France dont les familles ont fait un don
pour la construction du  mémorial. Les autres noms, sur les voûtes sont ceux
des écoles, associations, voire régiments qui ont fait un don.

Les anges du Te Deum,
symbolisent l’allégresse de 1918

Les anges du De Profundis,
qui expriment la souffrance de 1914 et 1918

Le lustre monumental au centre de la crypte.

Ses douze branches représentent les douze tours de la Jérusalem céleste et les douze tribus d’Israël.

Le lustre, comme les portes en fer forgé, est l’œuvre de Raymond SUBES.

Une inscription sur ce lustre :

« Inspiciam omnes dormientes et illuminabo omnes sperantes in Domino »

« Je garderai tous ceux qui dorment et j’illuminerai tous ceux qui espèrent dans le Seigneur »

Par opposition à la crypte, tout est lumière dans la chapelle supérieure
grâce à la présence de vitraux monumentaux.

Le vitrail du chœur représente un soldat accueilli au paradis par le Christ, encadré par l’Archange Saint-Michel et Jeanne D’Arc,  
eux-mêmes entourés par une une haie d’anges bienveillants.

De part et d’autre de cette scène centrale, des soldats français et alliés ont été représentés.

A gauche ceux de 1914 accompagnés de troupes coloniales, à droite, avec la tenue bleu horizon,
ceux de 1916, accompagnés de troupes alliées.

En deuxième plan, les alignements de croix avec cocardes symbolisent les multiples cimetières
de ce conflit, tandis qu’au premier plan, au pied des soldats et des anges,
le parterre est semé d’immortelles, fleurs de l’espérance.

La même inscription, que sur le lustre dans la crypte,
est apposée au bas de ce grand vitrail.

La croisée du transept ornée de la croix de guerre.

Un des piliers au cœur du transept.

Ils sont au nombre de quatre, à la fois trapus et finement décorés.

Saint Alpin

La chapelle supérieure est dotée de huit statues de saints dont Saint Alpin,
évêque de Chalons, sous les traits de Monseigneur TISSIER,
qui fût un des principaux animateurs du projet.