[ Corbie - Amiens] Julia Lamps

Publié le 08 mars 2021 par Genealogiejumel

Léon était clerc de notaire puis directeur de brasserie à et directeur de journal, il est considéré par beaucoup comme le fondateur du Parti Communiste Français ( PCF) dans la Somme juste après le 18 e congrès national de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), le Congrès deen , au cours de ce congrès, fut créée la Section Française de l' Internationale Communiste (SFIC, futur Parti communiste français - PCF),

Il est exclu du conseil général le 15 janvier 1940 par une motion de cette assemblée, en raison de son appartenance au Parti communiste , mais continue à faire partie du Parti communiste clandestin pendant la guerre.

Dès son enfance Julia LEMAIRE a été élevé dans l'esprit de liberté et de partage.

Jeune fille, elle participe à des actions de fraternité, de solidarité : hébergement de républicains espagnols, conférence sur la paix avec la présence d'Allemands évadés de Dachau (à Amiens en 1937)

Elle entreprit alors des études de secrétaire au cours Pigier.

Julia prend une part active dans la résistance

Son père, Léon Lemaire maire de Corbie depuis 1935 et conseiller général depuis due démissionner en après la signature du pacte germano-soviétique en . C'est ensuite l'exode et le retour en aout 1940 à , d'où elle organise le passage de clandestin en zone interdite, de journaux clandestins et de tracts

Le réseau auquel appartient sera décapité en avec l'arrestation de et Lucien JOVELIN qui seront déportés en même temps Paul BAROUX sera lui fusillé,

Le 1 7 juillet 1942 , Julia LEMAIRE épousa (qui sera secrétaire fédéral (1945-1949 ; 1953-1956), membre du comité central (1945-1950), membre du bureau fédéral (1956-1959, 1962-1972), secrétaire fédéral à l'organisation (1959-1962) ; vice-président départemental de la Ligue des droits de l'Homme (1947, 1953, 1961-1962), président départemental de France-URSS (1968) ; député (1945-1958 ; 1962-1978), conseiller général (1959-1976), maire d'Amiens (1971-1989))

Dès lors le couple joua un rôle de premier plan dans la Résistance départementale.

Julia LEMAIRE devenu Julia LAMPS remplaça, à la fin de , Odette MANSART (qui adhéra au Parti communiste clandestin en janvier 1942 et commença à distribuer des tracts destinés aux instituteurs. Militante sous les pseudonymes de Mireille), responsable du travail des femmes.

représenta à partir de l' Union des femmes françaises (UFF) au comité départemental de Libération.

Julia portait les valeurs de solidarité , de partage des richesses et d'égalité entre hommes et femmes. Et elle restera jusqu'à sa mort progressiste, féministe et antifasciste.

Elle était secrétaire de cet organisme lors de la Libération.

Julia LEMAIRE fera souvent passer le pont sur le canal de la Somme à , frontière entre la zone occupée au sud et la zone interdite au nord

Julia et René sont membres du comité départemental de la libération de sa création enjusqu'à à la fin, le rôle du C.D.L.(comité départemental de libération) était de coordonner l'action clandestine immédiate, de diriger la phase finale de la libération, de représenter la population auprès des autorités issues du nouveau pouvoir

Au sortir de la guerre, Julia LAMPS s'impliqua dans le Comité départemental pour la libération nationale, dont la mission fut d'éviter les actes de vengeance contre les personnes convaincues d'avoir collaboré, au profit d'une voie judiciaire légale. En 2000, Julia Lamps fut élevée au rang de chevalier de la Légion d'honneur.

sera membre du comité fédéral du PCF en 1946, puis de janvier 1952 à juin 1956, Julia LAMPS milita principalement au sein de l' Union des femmes françaises UFF dont elle en fut dans les années 1950 la secrétaire départementale.

Julia LAMPS fut candidate en aux élections municipales à Amiens sur la liste d'union de la gauche dirigée par Camille GORET (avocat ; militant SFIO de la Somme, secrétaire fédéral à l'organisation (1951-1959) ; maire d'Amiens (1953-1959)).

Comme toute la liste, elle ne fut pas élue. Elle fut très active dans les rangs de l' Association nationale des anciens, combattants de la Résistance .

Membre active de l'Association nationale des Anciens combattants de la résistance (ANACR), elle multiplia les déplacements dans les établissements scolaires, pour porter son message de paix auprès des jeunes

En , la municipalité d'Amiens donna le nom de Julia et René LAMPS à une école de la ville rue de Mercey : l 'Ecole élémentaire Julia et Rene Lamps où leurs deux enfants furent scolarisés.

2 vidéos avec Julia LAMPS LEMAIRE