Allez, encore un « pitch », le UGC Toison d’Or, ces temps-ci, c’est mon autre chez moi, j’y suis environ 3j/7…
Pour tout vous dire, je ne voulais pas voir ce film. Je comptais m’abstenir mais j’étais accompagnée d’une collègue italienne qui n’était pas allée au cinéma depuis longtemps et pour laquelle il fallait un film « pas trop compliqué » car si son français est courant, il ne faut pas non plus une langue trop recherchée…
Pour situer l’histoire : Mathias et Antoine, pères divorcés ayant la garde de leur enfant, décident de faire toit commun dans le quartier français de Londres. La vie s'organise, désordonnée, joyeuse, avec les enfants, mais aussi Sophie, la jolie fleuriste secrètement amoureuse d'Antoine, Yvonne, la patronne fantasque du "bistrot français" qui couve son petit monde d'un regard maternel, et Mac Enzie, le chef d'agence d'Antoine, obstinément amoureux d'Yvonne en dépit de leur grande différence d'age...
Bon, en fait c’est juste un article pour meubler, parce que franchement : aucun intérêt ! Le livre m’avait déçu, je n’en avais lu qu’une dizaine de pages. Le scénario manquait franchement de solidité, vraiment trop léger pour meubler un roman, cela s’en ressent aussi à l’écran.
Ca vaut pas mieux qu’un pauvre téléfilm à l’heure de la sieste sur M6. En gros, on se met devant juste pour bien se caler dans le canap’s, au milieu des coussins, histoire d’être sûre de piquer un bon roupillon.
Les acteurs ne valent pas un cachou. Vincent Lindon est décevant, avec son regard de chien battu, il est tout juste agaçant. Pascal Elbé trop peu crédible, surtout lorsqu’il doit jouer le mec en colère… Virginie Ledoyen, elle est jolie mais franchement, c’est tout !
Il n’y a que Florence Foresti qui, pétillante, met un peu la pêche à cette pâle comédie.
Les deux acteurs parlent dans leur barbe, incapables de faire l’effort d’articuler. Il y a bien des phrases ou des mots que j’ai entendus sans les comprendre. Il faut dire à ma décharge que j’ai une oreille qui fonctionne à bas régime…
Sans intérêt et même sur Canal, si ça passe un jour, un seul conseil : zappez!