Il y a certainement du non-sens de Lewis Carrol dans cet objet littéraire ludique, sensible et enivrant. C'est en tout cas une dégustation à s'offrir l'esprit assoiffé de lâcher-prise, pour se laisser embarquer.
Et c'était peut être pour moi une lecture idéale au moment idéal; un temps de farniente, sans horloge à surveiller, sans avoir lu de résumé sur l'intrigue, sans m'attendre à rien d'autre qu'à tout. J'ai plongé, nagé sur le dos des canards, conversé avec les petites et grandes réflexions des deux sœurettes si attachantes. J'ai réduit mon champ de vision à ce microcosme fabuleux du jardin, devenu pour l'occasion un théâtre universel des rêves, des paillettes d'espoir, de pensées magiques, de questions sur le noir de la vie aussi. J'ai apprécié chaque petite plante, mon nez s'est rempli de vert, mon esprit s'est pris un sacré bol d'air mélangé de rêves et de réalité.
Portée par la symbiose du texte et des dessins à l'invitation malicieuse, comme autant de chemins visuels à emprunter.
Bref, c'était chouette.
Merci Cédric Philippe, pour ce bouquet de trèfles.
Merci encore, l'aventure "Mes premières 68 jeunesse", pour la découverte de telles pépites !
Les fleurs sucrées des trèfles, Cédric Philippe, Editions Mémo (aout 2020), 192p., 16€
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