Autour de la chambre du temps,
on n’en a pas fini
d’appareiller sous le vent,
debout sur le petit
esquif qui s’en va s’esquivant
au défi des récifs...
Les lointains nous sont familiers,
et c’est à vue de nez
que nous parcourons les étoiles
en filant à la voile
ou à la rame, les envolées
dont vous lirez les trames
quand le temps sera revenu
de toutes ces allées...
Les enfants rêvent à la mer
les dimanches matins
des printemps de douce lumière,
quant le grand rideau du sommeil
se lève en découvrant,
dans le miroir sans tain du ciel,
le ciboire de vermeil...