(Dédié à la femme au cigare)La porte devient plus étroiteà mesure qu’on s’avanceaux abois et qu’on boiteplus bas et perdant la cadence...On titube entre jour et nuit,on mesure ses pas,on voit l’ ombre lente qui suitet tantôt s’enfuira...Mais dans la foulée des issues,dans le bleu des idéesvous délivrent de la berluede vos yeux fatigués...Plus légère alors tu regardesle jardin des lointainsqui survivra à la Camardeet tu vas ton chemin...L’amusement alors domine,qu’on détaille à foisonet l’on retrouve alors la minedes vives illusions...On est si vivant ce matinqu’on se sent tout légerau point d’oublier les raisonsde ne point s’envoler...