La démocratie au placard
Par Claude Picard
Macron et son gouvernement ont, depuis plus d'un an, géré la crise sanitaire, comme ils gèrent le pays : en prenant les Français, au mieux pour des petits enfants, au pire pour des débiles mentaux. Ils ont réglementé cette crise en oubliant que la majorité des citoyens de France sont des adultes et qu'ils ne sont pas débiles. Même si, évidemment, on ne peut pas le nier, quelques dégénérés traînent, ici ou là, sur le territoire. Et peut-être, aussi, dans les sphères de la haute administration ou au gouvernement. Car, quand on voit comment tout ce petit monde fonctionne, la question se pose : certains responsables de la fonction publique et d'autres, au plus haut de la pyramide, seraient-ils débiles ou simplement irresponsables ?
Pour ceux-là, apparemment les deux, puisque, juridiquement et psychologiquement, ces termes forment un tout.
Mais, Macron, lui, est président de la République et, de par sa fonction, il est hautement responsable, entièrement responsable ! Entièrement responsable de ses
décisions et de ses actes, responsable de la dégradation de la France, responsable de l'insécurité grandissante et du délitement des institutions, responsable de tous les dysfonctionnements de l'administration. Responsable parce qu'il a le pouvoir, tout le pouvoir de changer les choses pour le bien de la France et qu'il ne l'a pas fait. Pour cela, encore eût-il fallu avoir du courage, de l'audace et de la détermination. Mais Macron est un trouillard !
Non seulement, Macron est un pleutre, mais il n'aime pas la France et, encore moins, son peuple. Il n'a aucune empathie pour les " Gaulois réfractaires " et il méprise tous ceux qui devraient " traverser la rue pour trouver du travail " ou ceux que l'on croise dans une gare et " qui ne sont rien ". Seuls ceux qui réussissent sont ses amis. Parmi lesquels les nombreux chanceux qui ont trouvé du travail en traversant la rue ? Certainement pas ! Ne serait-ce pas plutôt l'élite et les oligarques de la mondialisation heureuse ou les fils et les filles de, qui profitant d'un héritage culturel, outre économique, ont pu avoir l'épanouissement nécessaire à leur réussite ? Tous ceux-là ne sont qu'une infime partie de la nation. Et Macron se trompe en les croyant prioritaires. Il n'a toujours pas compris que la majorité qui fait la démocratie, c'est celle qui, en façonnant l'économie réelle, la culture et les traditions, contribue à faire que la France est la France et que ce pays garde, encore, son particularisme. Mais cette masse de Français ne trouve pas grâce aux yeux du Président et parce qu'il la déteste, il préfère la persécuter en lui faisant subir ses lubies libertaires et les pires coercitions qu'un tyranneau n'aurait jamais osé faire, même en prenant l'excuse d'une considération sanitaire. Évidemment, c'est en distillant la peur, sa propre peur, une peur paralysante, avec la complicité de tout l'appareil d'État et des médias aux ordres, qu'il a pu enfermer le pays et qu'il a pu le maintenir en hibernation, en le traumatisant par une succession de décrets ubuesques, incohérents et contradictoires. Et, la manipulation ayant réussi, les Français, abêtis et tétanisés par la brutalité de ces dispositions, ont été congelés !
Il est vraiment dommage que notre constitution protège le président de la République de toute obligation de rendre des comptes, car il s'avère, par toutes les mesures liberticides prises et tous les dommages collatéraux causés, que Macron mérite, mille fois, de passer au détecteur de mensonges. Et, là, on lui poserait ces questions : pourquoi avoir fait perdurer des mesures aberrantes, dites de précaution, en développant des mensonges ou des arguments sanitaires fallacieux, au-delà de tout entendement et qui, finalement, se révèlent être pire que le mal ? Pourquoi, depuis plus d'un an, avoir mis la démocratie au placard, pour gouverner, autoritairement, avec un Conseil de défense " sanitaire " dont les réunions sont classées secret-défense et où toutes les notes prises sont, également, estampillées secret-défense et sont conservées dans des coffres-forts (1) ?
Pourquoi quelques-unes de ces notes sont-elles brûlées (2) ? D'autre part, l'usage ne veut-il pas qu'un Conseil de défense, dans une démocratie, ne se mette en place que pour des impératifs militaires ou sécuritaires, jamais pour un motif sanitaire ?
Il serait étonnant que notre Président réponde loyalement à toutes les questions que l'on pourrait lui poser : n'est-il pas le roi de l'évitement et de l'arnaque politique ?
Bien sûr, et dans ce domaine, pourtant très concurrencé, il faut reconnaître qu'il est le plus compétent. Pour une fois !
Claude Picard
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