Malgré de nombreuses pressions, du chantage, des menaces, nos généraux persistent et signent.
Comme l'a écrit Paul Valéry : "Nous entrons dans l'avenir à reculons..."
Les généraux ne lâchent rien
Le pouvoir aurait pu se croire tranquille, à l'abri d'un second assaut de la part des généraux, mais six d'entre, eux en ce jour historiquement célèbre du 18 juin, reviennent à la charge :
J'ACCUSE (pour faire suite à Zola)... et JE LANCE UN APPEL (référence à de Gaulle)...
Par Général de Cacqueray, Général Coustou, Général Delawarde, Général Gaubert, Général Martinez, Général de Richoufftz
Je vais vous en citer les extraits principaux et significatifs car la lettre est un peu longue.
Rappelons qu'en ce 18 juin 2021, que 61 généraux avaient signé une lettre ouverte visant à interpeller le pouvoir, c'était le 14 avril 2021.
Depuis, le pouvoir a réagi en faisant convoquer pour comparution devant le Conseil supérieur des forces armées, six généraux parmi les signataires.
Le but clairement affiché par le pouvoir est de punir lesdits généraux et d'empêcher ainsi d'autres de se manifester.
les six généraux dans cette nouvelle lettre ouverte font référence à deux personnages de l'Histoire de France : Alfred Dreyfus et Charles de Gaulle, avec un rappel au ' J'accuse " de Zola pour le premier et à " L'Appel du 18 juin " pour le second.
Extraits de cette lettre des six généraux :
... Le 4 juillet 1940, deux semaines après son appel du 18 juin, commémoré avec ferveur aujourd'hui, sept généraux d'un tribunal militaire de Toulouse condamnaient Charles de Gaulle, alors exilé à Londres, à quatre ans de prison et cent francs d'amende pour avoir appelé des militaires à la désobéissance dans son discours du 18 juin...
... Parce que le verdict trop clément ne lui convenait pas, l'exécutif vichyste imposa une autre procédure auprès de la cour martiale de Clermont-Ferrand. Là, le tribunal sera bien plus sévère : le 2 août 1940, de Gaulle est condamné à mort par contumace pour trahison et privé de ses biens....
... Dans cette nouvelle affaire, la partialité, le caractère expéditif et brutal d'une justice militaire soumise au bon vouloir de l'exécutif du moment est apparu en pleine lumière. En clair la culpabilité est décidée sans débat contradictoire par l'exécutif, le verdict est connu avant même le procès. Ce sont des procès de type stalinien qui vont nous servir de références pour expliquer ce qui se passe aujourd'hui, au XXIe siècle, dans notre pays....
(NDLR : évidement ces condamnations seront levées à la Libération en 1945)
Que se passe-t-il donc aujourd'hui en France ?... Le 14 avril dernier, " une lettre ouverte à nos gouvernants " est publiée sur un site internet à l'initiative d'un ancien capitaine de gendarmerie. Le texte est ouvert à la signature des anciens militaires. Plus de 27 000 anciens militaires dont plus de 60 anciens généraux la signent dans les semaines qui suivent. Le 21 avril, cette lettre est reprise par le journal Valeurs Actuelles qui y ajoute un titre.
Cette lettre est ni plus ni moins qu'un constat de délitement et d'une montée régulière de la violence dans notre pays ; constat déjà dressé par de nombreux hommes politiques de tous bords et, en particulier, par l'ancien ministre de l'Intérieur Gérard Collomb qui évoquait clairement un " face à face " à venir entre communautés. Selon un sondage Harris Interactive, 84 % des Français adhéreraient aujourd'hui à ce constat. Cette lettre invite nos gouvernants à agir pour éviter que la situation ne s'aggrave et qu'elle ne débouche sur des troubles de plus en plus sérieux pouvant aller jusqu'à une guerre civile, guerre que personne ne souhaite, évidemment...
... Soumis à cette avalanche de critiques diffamatoires, les anciens militaires ne se résolvent pas à subir en silence, comme le souhaiterait l'exécutif. Des plaintes en diffamation sont donc lancées devant la Cour de justice de la République contre une ministre, d'autres le seront dans les jours qui viennent. 6 des 61 généraux signataires défendent fermement la tribune en intervenant dans les médias mainstream, " en réaction " aux attaques dont celle-ci est l'objet. Il s'agit bien sûr d'un droit de réponse auquel tout citoyen de ce pays a droit lorsqu'il est injustement attaqué ou diffamé...
Mais que mijote alors l'exécutif dans le secret des cabinets ministériels ?... L'exécutif réalise que ses premières réactions n'ont pas suffi à faire taire les défenseurs de " la lettre à nos gouvernants ", bien au contraire. Une deuxième lettre ouverte émanant de personnels militaires en activité paraît d'ailleurs dans Valeurs actuelles " en réaction " aux diffamations dont sont l'objet les anciens militaires....
... Alors, la ministre de la Défense va en sélectionner 6, jugés les plus ardents parce qu'ils se sont exprimés dans les médias pour défendre leur lettre ouverte face aux attaques des suppôts de l'exécutif. On passe alors de la " décapitation " à la " décimation " : sanction brutale et sauvage appliquée dans la Rome antique aux unités rebelles...
... En clair, pour ce ministère, un militaire devenu général devrait se taire jusqu'à la fin de ses jours, et ne l'ouvrir que pour chanter les louanges de l'exécutif en place, ce que certains courtisans font d'ailleurs avec un grand talent...
... À ce stade de l'exposé des faits, il est intéressant de noter que tous nos principaux diffamateurs ont été directement impliqués dans des affaires judiciaires troublantes plus ou moins récemment...
... Il est également intéressant de rappeler qu'un président de la République en exercice et donc chef des armées (François Hollande), a pu accorder 61 entretiens à deux journalistes d'investigation qui en ont fait un livre de 672 pages rendu accessible au public en 2016.
... Ce livre a pour titre " Un Président ne devrait pas dire ça " et pour sous-titre : les secrets d'un quinquennat ". Ce chef des armées françaises a donc dit ce qu'il ne devait pas dire et a livré au passage quelques secrets militaires, mettant en jeu la vie de ses soldats. Il n'a pas, à ma connaissance, été inquiété par la Justice ni n'a comparu devant un Conseil supérieur des forces armées...
... Devant cette absence de bonne foi et cette duplicité, J'APPELLE les électeurs à voter et à faire voter leurs proches massivement pour éviter que l'abstention ne profite aux plus malfaisants et/ou incompétents des candidats et/ou des partis politiques.
L'abstention dans un scrutin est, aujourd'hui, suicidaire pour notre pays et pour son avenir. Il faut participer, non seulement par devoir citoyen, mais pour que notre pays puisse enfin changer de logiciel et espérer sortir de l'état de délitement dans lequel il se trouve.
Votez pour qui vous voulez, mais ne votez pas blanc, car votre suffrage ne sera, hélas, pas compté comme suffrage exprimé.
Sanctionnez par vos votes ceux qui sanctionnent et qui utilisent la diffamation, le mensonge, et l'instrumentalisation des outils de pouvoir pour continuer d'exister et de nuire à notre pays...
La lettre est signée par : Général de Cacqueray, Général Coustou, Général Delawarde, Général Gaubert, Général Martinez, Général de Richoufftz
Jean Contourn
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