La langue des nuages nous échappe; leur forme ? rien de net, tout est brouillé et instable, flou, et il est impossible d’y trouver les signes ou indices primitifs d’un savoir, d’un projet alors même que chaque mer porte un nom, subit une géographie, un climat. Eux ? désordres ! inconséquence ! amateurisme ! Comment compter sur leurs versement, sur ces abondances qu’ils promettaient ? Cette science nébuleuse est légère ! Sans parler de leur nuancier: alliages fins certes, mais vagues et monotones entre gris et bleus, rompus de trouées argentines où rebondit le rayon du soleil à cinq heures.