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Le journal de Sylvie 39

Publié le 28 juillet 2008 par Helenp

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Les premiers jours de vacances sont là, consacrés pour l'instant au grand ménage, rangement, shopping en tout genre afin d'agrémenter un peu la maison, de mettre quelques couleurs gaies et reposantes. Toujours pas de nouvelles acquisitions de logement, donc j'accomode, j'organise et décor autrement!

Levée entre 6H30 et 7H00 le matin, je n'arrive pas encore à prendre le rythme du “laisser aller”, de la décontraction………ça arrivera et c'est notre chien Junior qui est content de sortir autant, lui habituellement tout seul durant mes heures de travail joue maintenant à la “petite canaille” qui veut se promener sans arrêt!

Je n'ai cesse d'aller porter des fleurs à mon tendre amour, d'arranger les compositions florales………comme il me manque mon petit coeur, Michel! Je me retrouve souvent à lui parler, lui raconter la journée. Il a été et reste mon confident………ça m'apaise, me soulage. Je me dis parfois en souriant que les gens qui me croisent vont penser que je ressemble aux vieilles personnes que l'on croise dans la rue et qui parlent seules…….mais je ne m'en soucis guère, car en ces moments je me sens alors bien dans ma peau d'avoir fleuri mon amour, même si je l'avoue, j'ai quelque peu le blues!

Certains lecteurs du blog d'Helen m'écrivent pour me parler de leur vécu et exprimer eux aussi leurs ressentis face à une situation parfois similaire à la mienne et j'apprécie vivement ces élans de fraternité, de complicité, de compréhension.

Que ce soit une rupture, un deuil, il y a des phrases indispensables qu'il ne faut pas se cacher, éluder, sinon, elles nous rattrapent tôt ou tard, nous renversant et nous empêchant d'avancer……….c'est bien souvent dans ces moments qu'il est bon et doux de partager.

Il devient alors indispensable de reconnaître notre souffrance, notre douleur, notre peine et ainsi accepter d'être parfois mal avec nos peurs, nos colères, nos déprimes.

“Faire le deuil” dit-on……..je dirais surtout comprendre que l'on doit libérer nos émotions pour essayer de mieux se reconstruire mais j'ai appris qu'il faut du temps, à chacun de gérer, d'apprivoiser la solitude du coeur………avec bien souvent l'impression qu'on y arrivera jamais et puis un appel, un sourire, un mot gentil d'amis, de parents soulagent et aident à progresser!

C'est d'autant plus dur lorsque l'on a été très proche l'un de l'autre. Après bien des années de vie commune, je qualifierais notre couple de “durable” dans le sens où nous étions deux êtres s'accordant profondément. La vie nous a réservé des épreuves que nous avons su surmonter ensemble, parfois péniblement mais toujours la main dans la main.

Il faut avouer que Michel et moi avions bien des points d'entente et nous désirions surtout être heureux ensemble, sans se poser de questions, de turpitudes inutiles; désir d'être simplement mais merveilleusement deux, désir qui fait vivre et donne à la vie toute sa richesse.

De cet amour entre deux êtres qui parlent, racontent leurs vies, leurs manques, leurs espoirs et leurs besoins avec affection, considération.

Tels étaient nos fondements et avec les paroles de M. J. Dassin, j'exprimerais toute la passion qui a été la nôtre, tout ce que je pense encore à l'heure où j'écris ces mots……..Michel a été et sera toujours présent dans mon coeur, dans mes pensées, dans mes souvenirs, dans certains gestes qu'il m'a appris au fur et à mesure du temps, ceux où je le regardais bricoler, pêcher, jardiner…….Il a été et sera toujours…………Il existe, pour des centaines de personnes qui l'ont connu, apprécié, aimé………

Et si tu n'existais pas,
Dis-moi pourquoi j'existerais ?
Pour traîner dans un monde sans toi,
Sans espoir et sans regrets.

Et si tu n'existais pas,
J'essaierais d'inventer l'amour,
Comme un peintre qui voit sous ses doigts
Naître les couleurs du jour.
Et qui n'en revient pas.

Et si tu n'existais pas,
Dis-moi pour qui j'existerais ?
Des passants endormis dans mes bras
Que je n'aimerais jamais.

Et si tu n'existais pas,
Je ne serais qu'un point de plus
Dans ce monde qui vient et qui va,
Je me sentirais perdue,
J'aurais besoin de toi.

Et si tu n'existais pas,
Dis-moi comment j'existerais ?
Je pourrais faire semblant d'être moi,
Mais je ne serais pas vrai.

Et si tu n'existais pas,
Je crois que je l'aurais trouvé,
Le secret de la vie, le pourquoi,
Simplement pour te créer
Et pour te regarder.

  

  

livre d'or 


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