646 – Contact. Dont acte.

Publié le 22 juillet 2021 par Stiop

Cas contact. Day 1.

Bam ! Ça tombe en vertical et en viral. Ma fillette avait une petite fièvre hier et puis une grosse fièvre cette nuit.

Naguère, nous aurions tabassé sa température à grands coups de Doliprane toutes les 6 heures en se disant : « Ça va passer, ça ira nettement mieux demain, c’est juste un petit truc viral qui arrive fréquemment avec l’été. » Et bonne nuit !

Mais ça, c’était avant 2019. De nos jours, en cas de fièvre, on se rend dans une pharmacie pour effectuer un test antigénique et puis on attend le verdict.

« Votre fille est positive ». Mais oui, je sais : elle a toujours le sourire, elle est optimiste, c’est quoi le sujet ?

« Votre fille a le Covid, on va faire un test PCR que l’on enverra au laboratoire pour déterminer la nature du variant. Bonus : vous restez avec nous, Monsieur, on va aussi vous tester. »

Ce qui aurait pu ressembler à une journée « normale » s’est transformé en une interminable litanie de protocoles sanitaires, de doutes, de perspectives d’isolement et de sentiment d’appartenance à la grande tribu des personnes susceptibles de transmettre le virus. I am dangerous !

Après le décidément trop banal : métro – boulot – dodo, j’ai donc testé la : blanche blouse, piquouze, la lose.

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Ces 17 petites barres sont autant de jours d’isolement imposés aux cas contacts – si j’ai vraiment tout compris – incluant aussi les personnes vaccinées depuis un mois et nanties d’un test antigénique négatif daté du jour. Mais certaines informations sont totalement contradictoires, en évoluant au gré des déclarations des Ministres.

Je pensais pouvoir me distinguer un jour par ma virilité, mais je me retrouve propulsé par ma viralité. Ça se joue à rien en fait.

Les J.O. se profilent, mon marathon a déjà commencé…

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