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Privilèges vs discriminations 2

Publié le 13 août 2021 par Observatoiredumensonge

Privilèges vs discriminations

Par Daniel Desurvire

2 - Une abomination législative qui gomme 232 ans de démocratie

En faisant monter l'aversion des personnes vaccinées contre leurs concitoyens non-vaccinés qui veulent faire entendre leur choix, le scénario diabolique choisi par Emmanuel Macron et d'autres dirigeants est tout simplement répugnant. Ici même, nous retrouvons les harangues susvisées du dénommé Macron, qui prétend qu'un non-vacciné est un mauvais sujet, et même qui ferait tort à ses voisins, sa famille et sa patrie ! À ce propos, pourquoi les parlementaires et les décideurs politiques, lesquels enfilent un masque devant les caméras pour faire illusion, ne sont-ils pas assujettis au passe-sanitaire ni à un test PCR pour participer aux audiences dans leur hémicycle, à l'instar des citoyens français dont ces premiers ont voté l'obligation à l'égard de ces derniers ? Si des privilèges peuvent ipso facto s'exercer entre catégories de citoyens entre élus et électeurs, le virus lui méconnaîtra ces distinctions ! Les hommes politiques, affidés au LREM seraient-ils tous des porteurs saints que la nature aurait doté d'anticorps seulement compatibles avec les plus hâbleurs ?

Les États susvisés qui ont réalisés le meilleur score de vaccinations anti-Covid, sont précisément ces pays qui désormais mettent un frein à leur campagne de vaccination, non pas parce qu'ils ont atteints leur objectif, mais parce qu'un phénomène de contagion est venu coïncider avec les vaccinations massives. La raison est détenue par les pouvoirs publics et les autorités médicales de ces pays, ayant fait le constat que les virus mutants indiens se sont avérés les variants les plus contagieux, quoique sans répercussion aggravant quant au virus lui-même quasiment inoffensif. Il en ressort que les vaccins anti-Covid, ont favorisé le système de défense des agents infectants, faisant naître de nouvelles souches épidémiques mutantes, soit-dit des agents plus persistants et se propageant plus aisément, dénommés variants selon l'interprétation des personnes autorisées. Il fut répertorié que 40 % des sujets porteurs de Covid, dans ces pays hautement vaccinés, ont reçu deux doses d'injection de vaccin, tel qu'au Royaume-Uni entre autres.

Comme il n'existe quasiment plus de forme grave et létale de la maladie, et puisqu'il est notoire que les vaccins, quel qu'ils soient, n'empêchent pas les personnes vaccinées de propager le virus, à quoi servent les vaccins sinon à enrichir les laboratoires et leurs clients corrompus, lesquels sous des dehors compassionnels et honorables font croire qu'ils se soucient de la santé des gens. Les vocables et les épithètes lénifiants masquent trop souvent la nature coupable des intentions ou la morbidité des faits. De la propagande dichotomique pour embrouiller les esprits aux punchlines empesées, les gesticulations théâtrales d'Emmanuel Macron en font une singulière illustration. Bien des politiciens et professionnels de santé ont conscience que la Covid n'occupe plus la place meurtrière qu'elle avait avant novembre 2020, de sorte que ceux-là ne peuvent plus ignorer l'hypocrisie d'une telle campagne sanitaire, sans en être quelque part complice.

Revenant à la loi n° 2021-1040 du 5 août 2021 relative à la [mauvaise] gestion de la crise sanitaire, il faut retenir plus spécialement les mesures les plus abjectes qui soient en termes de liberté, mais plus grave encore s'agissant du droit à l'emploi et de la rupture sans précédent avec le serment d'Hippocrate. Sur ce dernier point, les établissements de santé, sociaux et médico-sociaux, ne seront plus tenus, sauf par les entrées en urgence (un passage très fréquenté par les migrants clandestins), de répondre à l'obligation de soins pour les Français, nonobstant assurés sociaux et cotisants mutualistes. Sur ce registre, rappelons que la Sécurité sociale est une assurance qui appartient aux adhérents, non à l'État. Concernant les lieux publics, commerciaux et l'accès aux moyens de transport, le législateur a choisi en catimini de s'en remettre à la décision des préfets - élections prochaines obligent, - sachant bien que ces fonctionnaires sont aux ordres de l'Exécutif, et qu'ils obéiront aveuglément aux directives de l'oligarchie, à peine de limogeage.

Toujours avec une hypocrisie qui frise l'indécence, le rédacteur de ce brûlot aura indiqué que la présentation de pièces d'identité n'était pas obligée avec celle du passe-sanitaire. Mais en suivant dans le texte, un tel refus autorisera le demandeur débouté à faire appel aux forces de l'ordre à la rescousse. De qui se moque-t-on ? Mais là où la démocratie a touché le fond avec cette loi scélérate revient au droit du travail, d'abord avec les professionnels de santé, sachant qu'il faut s'attendre à une généralisation de cette contrainte par voie de décrets d'application et d'extension. Dès lors que le professionnel de santé ne présente pas un schéma vaccinal complet, autrement dit en l'absence du passe-sanitaire, il sera exigé dans un premier temps la présentation de tests de non-contamination, à l'appui d'un certificat de rétablissement si la personne était précédemment tombée malade. Autant d'ukases préludent une dictature à l'horizon 2022 !

De surcroît, sous l'imprégnation d'une hypertrophie de l'autorité, l'inquisition sera partout présente avec des contrôles inopinés de l'ARS, de la médecine du travail ou des CHSCT, mais aussi - comment l'éviter - de collègues délateurs constitués en miliciens dans l'entreprise. Cette loi favorise cette ambiance bolchévique désormais prévisible dans les milieux professionnels. Les lanceurs d'alerte ne seront plus au service des travailleurs, mais à celui des indiscrétions de l'État barbouze. Retenons que le passe-sanitaire, avec son armada de QR Code et d'appli TousAntiCovid, fourniront tous les autres renseignements qui sont contenus dans les téléphones mobiles, y compris le patrimoine, les relations, les opinions politiques et religieuses, les tendances sexuelles etc. Même si les textes voudraient faire croire que cela est interdit, comment faire barrage aux hackers de l'État-Macron qui disposent, dans une discrétion impénétrable, de tous les moyens électroniques pour aller puiser dans la vie privée des personnes, ? L'État-Macron dispose, sans réserve ni saturation avec la 5G et l'IA, de l'ensemble des données numériques à sa disposition, via les FAI, via les proxys, via les logarithmes et le concours obligé des gafam ?

Ne pas se conformer aux exigences de blanc-seing autour de ce statut vaccinal dans les établissements de santé, aboutira sûrement à s'exposer sans préavis à une suspension du contrat de travail et de la rémunération pour les soignants, et l'expulsion des visiteurs et parents des malades. Il faut noter que les établissements scolaires feront également l'objet de campagnes de vaccination pour convaincre les enfants, perméables et vulnérables, donc de placer en difficulté les parents qui regimbent. Être testé positif, ou cas contact, expose quiconque et de façon imprévisible, à devoir subir une situation d'internement domestique à l'instar d'une résidence surveillée pour un repris de justice. Le dispositif du contact tracing n'est autre qu'une géolocalisation de tous les instants des personnes disposant d'un téléphone modulaire connecté dans la poche. Les contrevenants s'exposent à de lourdes amendes de 1 500 euros et bien davantage en cas de récidive, pouvant même conduire l'imprudent à une peine de prison réelle.

Quant aux fraudes relatives aux passe-sanitaires, l'incarcération peut s'étendre à 5 ans et à 75 000 € d'amende selon l'article 441-1 et suivants du Code pénal. En droit positif français, il apparaît indiscutablement que cet exeat est un document illégal, en ce sens où ce passe-droit restaure la discrimination dans les termes de l'article 225-1 du Code pénal, contrevient au préambule et aux articles 1 et 2 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, puis à l'article 14 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme, aux articles 20 et 21 de la Charte des droits fondamentaux de l'UE, puis au principe d'égalité et de non-discrimination de la Cour de justice de l'UE. De sorte qu'Emmanuel Macron n'est pas seulement un ignorant, mais il légifère de façon malhonnête, avec force et déloyauté envers les institutions.

Comparativement, les délinquants étrangers qui trafiquent, agressent, violent, cassent et incendient dans les banlieues périurbaines, ceux-là sont généralement relaxés avec de simples avertissements ou des travaux d'intérêt général. Même les viols et les crimes contre des femmes sont parfois jugés irrecevables devant les juridictions pénales, au motif d'absorption de drogue qui les rendraient soi-disant irresponsables, ou parce que ces agresseurs islamiques, racistes et misogynes, méconnaissent nos codes et nos valeurs. L'actualité fait état de ces faits ignobles de la part de personnes que le pays accueille, et du comportement des institutions prétoriennes. Trop de magistrats, sous l'empire des pressions politiques, acceptent l'inégalité de traitement au pénal, où des Musulmans sont traités avec clémence, ouvrant une discrimination avec les ressortissants français. Ne sommes-nous pas immergés dans un régime partial et dangereux ? Est-ce cela une démocratie écrasée sous les coups de butoir de l'État-Macron, au mépris de " l'égalité " et de la " liberté " affichées sur le fronton des hôtels de ville et des palais de justice ?

Dernière analyse inacceptable à la lecture de cette disposition législative inique, concerne les licenciements sans indemnités des CDI au motif du refus de se plier à l'exigence d'un vaccin anti-Covid. En rappelant que ce vaccin n'agit que sur la personne vaccinée, dont l'action bénéfique serait - avec toute réserve - d'éviter les formes graves de la maladie, cet antidote n'apporte aucun résultat quant à l'innocuité et la contagion, en rappelant qu'une personne non vaccinée ne saurait nuire à son entourage, ni à l'exercice de sa profession. Or, les sages de la Haute cour n'ont invalidé que le licenciement des CDD et des contrats d'intérim, lesquels ne peuvent être rompus avant leur terme. En l'occurrence, le Conseil constitutionnel a créé de jure et facto une discrimination supplémentaire, entre les types contractuels d'emplois, à celle prévue initialement par le législateur. Du jamais vu !

Dans un communiqué, la CGT fait état du manque de courage des juges constitutionnels qui octroient de nouveaux pouvoirs aux employeurs, en autorisant une discrimination parmi les personnels. Or, cette ségrégation ne porte pas sur l'état de santé des salariés, dont c'est l'affaire des médecins du travail, mais en filigrane sur une vaccination anti-Covid qui n'a pourtant pas fait ses preuves. À défaut d'une réelle interprétation sur le devenir de ces vaccins et de leur efficacité encore non prouvée, Emmanuel Macron, dans une vidéo tournée à Brégançon, a cherché à défendre la cause du passe-sanitaire en comparant les non-vaccinés à des alcooliques au volant : " On l'a bien accepté quand il s'agissait de boire et de conduire. En société, la liberté ne se conjugue pas au singulier. Notre liberté à chacun n'existe que si on protège les autres et si on respecte la liberté des autres ". Puis d'insister : " Le passe-sanitaire, c'est la liberté responsable ".

Cette idiote comparaison aussi pathétique que délirante, car relevant d'un phantasme d'halluciné sans fondement ni logique, serait l'excuse d'une inégalité de traitement qui, je cite, " ne se conjugue pas au singulier ". Plus singulière qu'une telle association entre un chauffard ivre et un citoyen sain et inoffensif, cette fêlure paranoïde vire au syndrome monomaniaque de l'entendement associé à une lésion neurocognitive. Le refus du vaccin exposait-il à une mort violente tous ceux qui s'approcheraient d'un collègue ou d'un parent non vacciné ! Enfin, de quelle liberté ce chef d'État fait-il allusion : celle de la personne vaccinée (sous contrainte) ou celle de la personne non vaccinée (vilipendée) ? Jamais un chef d'État n'a fait la démonstration d'une telle imposture mentale, sinon aller chercher un certain roi d'Écosse africain au comportement erratique dans les années 70, que je ne citerai pas.

Quant à la prétendue " liberté responsable du passe-sanitaire ", ce fil à la patte sera bientôt - voire déjà - un document piège qu'il faudra sans cesse remettre à jour pour ne pas sombrer dans la sénescence de l'autre moitié de la population jugée pestiférée par la lie des cancres politiques à la tête de la Nation. Attendons-nous à vivre une série fleuve avec ce passe sanitaire, notamment avec la 3 ème vaccination qui pointe déjà à l'horizon, et des renouvellement annuels ou semestriels obligatoires, eu égard à l'inefficacité déjà observée en Grande-Bretagne ou en Israël de ces vaccins jugés plus nocifs qu'opérants. L'étrange similitude entre les vaccins et les masques, met à jour l'incroyable absurdité de nos élus qui se voudraient être des élites. Aucun de ces manipulateurs de conscience n'a jamais reconnu que la Covid-19 est un micro-organisme en anaérobiose, et que cet aérosol se dissout et meurt plus ou moins vite au contact de l'oxygène de l'air.

De façon la plus arbitraire, l'oligarque, aussi médiocre que malhabile dans sa rhétorique eu égard à son évidente ignorance, tranche aveuglément, sans réflexion ni honnêteté mais compulsivement en faveur des personnes vaccinées. Selon sa logique spécieuse, les personnes vaccinées seraient également les victimes de contamination potentielle des personnes non-vaccinées. Ô paradoxe, ce chef d'État prétend l'instant d'avant que le vaccin protège ! Nonobstant, il apparaît à la lumière de statistiques récentes en UK, Israël et ailleurs, que le vaccin favoriserait cette contagion (voir plus haut). De sorte que les sujets non vaccinés ne sont pas davantage porteurs de contagion, voire moins. L'incohérence ajouté à la mauvaise foi font de cet homme un dangereux mythomane ; un sujet suspect d'hypocondrie... à défaut de prouver autre chose au travers les manipulations de dizaines de milliards d'euros autour de cet opportunité virale.

Ancien directeur du Centre d'Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l'auteur de : " Le chaos culturel des civilisations " pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s'ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l'un des corollaires. L'auteur choisit d'opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères " (in, Les cahiers de Junius, tome III, "La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français" : Édilivre, 2016).

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