La maison de victor hugo

Elle se situe sur la prestigieuse place des Vosges, au cœur du quartier du Marais.

Il a vécu au deuxième étage de cet hôtel particulier de 1832 à 1848. Il y a écrit quelques unes de ses œuvres majeures et une grande partie des « Misérables « .

La visite de l’appartement suit les trois grandes étapes de sa vie : avant, pendant et après l’exil à Guernesey.

C’est en 1832 que VICTOR HUGO quitte avec sa famille la rue Jean-Goujon pour un appartement de 280m2 au deuxième étage de l’hôtel de Rohan-Guémené.

Il y connaîtra seize années de vie mondaine, politique et familiale. Le salon chinois Par cette pièce, nous entrons dans la période de l’exil à Guernesey. Elle révèle une facette trop méconnue du génie de VICTOR HUGO, son talent de « décorateur « .

Rachetés par PAUL MEURICE au neveu de Juliette pour être offert au musée, ces décors furent installés, avec l’aide du marchand d’art asiatique, SIEGFRIED BING.

Ces panneaux de style chinois furent dessinés par HUGO en 1863-1864 et peints avec l’aide de TOM GORE. Ils servirent d’ecrin aux porcelaines qui couvrent les murs ou garnissent les étagères. L’imagination du poète s’y déploie en un rêve de fantaisie et d’humour émaillé d’allusions intimes à sa bien-aimée semant leurs monogrammes VH et JD dans tout le décor.

La table offerte à Juliette sur laquelle il a écrit la première série de « La Légende des Siècles » en 1859, et dont la dédicace est inscrite à même le plateau, complète cet ensemble. Le salon rouge Tendu de damas rouge, ce salon évoque l’ambiance de l’appartement qui, à l’époque de VICTOR HUGO était le lieu de rendez-vous des lettres, des arts et de la politique autour du chef de file des romantiques.

On y croisait THEOPHILE GAUTIER, LAMARTINE, DUMAS, MERIMÉE, DAVID D’ANGERS…..

Madame VICTOR HUGO LOUIS BOULANGER (1806-1867) Huile sur toile, 1839. La salle à manger
Le goût pour les meubles gothiques, déjà présents dans l’appartement de la place Royale, s’épanouit avec l’aménagement de Hauteville House et et ds Hauteville Fairy. HUGO, souvent accompagné de Juliette ou avec ses fils, se livre à « la chasse aux vieux coffres » guernesiais en même temps qu’il achète des meubles Haute-époque ou Renaissance.

La chambre
Grâce à la générosité de ses petits-enfants, Georges et Jeanne, la chambre de VICTOR HUGO, au 130 avenue d’Eylau, où il passa les dernières années de sa vie, de 1878 à 1885 a pu être fidèlement reconstituée.