Par Marie-Anne Keppers dans L'éveil le
Le concept de bonheur inclut et dépasse la seule notion de bien-être. Une personne peut connaître un bien-être physique et psychomental relativement stable et de bonne qualité, mais il ne s'agira pas nécessairement d'une personne ayant atteint le bonheur véritable. Qu'est-ce que le
bonheur véritable ? C'est là une question à laquelle tout le monde croit généralement pouvoir répondre. Au passage, nous aimerions souligner un fait. Lorsqu'on parle des champs qualitatifs de la conscience, et notamment des éléments des champs psychomental et psycho-émotionnel, chacun se pense parfaitement compétent pour y comprendre quelque chose et énoncer des avis ayant quelque valeur. Si l'on pose des questions sur la structure et le fonctionnement de quelque organe du corps, le cerveau par exemple, on constate bien que seules les personnes ayant étudié la question peuvent apporter quelque réponse de valeur : tout le monde possède un cerveau, mais le fait de posséder cet organe et de s'en servir tous les jours ne signifie pas que l'utilisateur le connaît bien... Donc les gens arrivent à concevoir qu'il soit nécessaire d'avoir étudié sérieusement la question pour pouvoir apporter quelque réponse signifiante, lorsqu'il s'agit d'un problème impliquant le cerveau, ou d'un problème impliquant les centres énergétiques, etc... mais lorsqu'il s'agit de la conscience et du fonctionnement de ses champs qualitatifs, il existe un étrange sentiment généralisé de compétence... Ce
sentiment est fallacieux : tout le monde possède une conscience et s'en sert tous les jours, mais cela ne signifie pas que tout le monde connaît vraiment le système énergétique et fonctionnel qu'est la conscience, il faut avoir étudié sérieusement la question pour y comprendre quelque chose, d'autant plus que la conscience est un système énergétique invisible pour les sens physiques, sauf lorsqu'il s'agit de la conscience cérébrale...