Saint Jean Chrysostome
Évêque et Docteur de L'église
(v. 344-407)
À trente ans, Chrysostome fuit, dans la vie monastique, l'épiscopat auquel, plus tard, il ne pourra échapper. C'est en 398, qu'il est emmené de force à Constantinople et sacré patriarche de la ville impériale. Son zèle, l'indépendance de son langage ne furent égalés que par sa charité ; son éloquence séduisante, qui brillait alors de tout son éclat, attirait les foules autour de sa chaire ; il ranimait la foi au cœur des fidèles et convertissait une multitude de personnes. L'éloquence de l'orateur dévoilait le cœur d'un père, d'un apôtre et d'un saint.
Dieu permit que la croix vienne achever en Chrysostome l'œuvre de la perfection. Le courage invincible du Pontife, sa liberté à flétrir les désordres de la cour, lui valurent l'exil. En quittant Constantinople, il fit porter à l'impératrice cette fière réponse : « Chrysostome ne craint qu'une chose : ce n'est ni l'exil, ni la prison, ni la pauvreté, ni la mort, c'est le péché. » Il mourut en exil, victime des mauvais traitements de ses ennemis. Bien qu'il ne porte pas le titre de martyr, il en a tout le mérite et toute la gloire.
Pour approfondir, lire les Catéchèses du Pape Benoît XVI :
>>> Saint Jean Chrysostome (1)
[Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais]
>>> Saint Jean Chrysostome (2)
[Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais]