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Vingt-cinquième dimanche du temps ordinaire -Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9,30-37.

Publié le 19 septembre 2021 par Crioult

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9,30-37.

En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache,
car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger.
Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.
S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit :
« Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Saint Maxime de Turin (?-v. 420)

évêque

Sermon 58 ; PL 57, 363 (in Le mystère de Pâques, coll. Ichtus, Lettres chrétiennes 10; trad. F. Quéré-Jaulmes; Le Centurion-Grasset, 1965; p. 259 rev.)

« Celui qui accueille en mon nom un enfant, c'est moi qu'il accueille »

Nous, tous les chrétiens, sommes le corps du Christ et ses membres, dit l'apôtre Paul (1Co 12,27). À la résurrection du Christ, tous ses membres ont ressuscité avec lui, et tandis qu'il passait des enfers à la terre, il nous fait passer de la mort à la vie. Le mot « pâque » en hébreu veut dire passage ou départ. Ce mystère n'est-il pas le passage du mal au bien ? Et quel passage ! Du péché à la justice, du vice à la vertu, de la vieillesse à l'enfance. Je parle ici de l'enfance qui tient à la simplicité, non à l'âge. Car les vertus, elles aussi, ont leurs âges. Hier la décrépitude du péché nous mettait sur notre déclin. Mais la résurrection du Christ nous fait renaître dans l'innocence des tout-petits. La simplicité chrétienne fait sienne l'enfance. L'enfant est sans rancœur, il ne connaît pas la fraude, il n'ose pas frapper. Ainsi, cet enfant qu'est le chrétien ne s'emporte pas si on l'insulte, il ne se défend pas si on le dépouille, il ne rend pas les coups si on le frappe. Le Seigneur exige même qu'il prie pour ses ennemis, qu'il abandonne tunique et manteau aux voleurs, et qu'il présente l'autre joue à ceux qui le giflent (Mt 5,39s). L'enfance du Christ dépasse l'enfance des hommes. (...) Celle-ci doit son innocence à sa faiblesse, celle-là à sa vertu. Et elle est digne de plus d'éloges encore : sa haine du mal émane de sa volonté, non de son impuissance.


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