C’est une constante des jardins urbains à Bordeaux : quand le frais se pointe et que les jours sont si courts qu’il faut songer aux loupiotes pour dîner dehors, le cormoran tend à s’installer dans les parcs et jardins, histoire de passer la saison froide au chaud : les parcs sont calmes, abondent en nourriture (à condition d’avoir un faible pour la carpe grasse et le poisson-chat dodu), et, sauf exception, les vents n’y soufflent pas en constantes bourrasques.
Aujourd’hui, j’ai vu deux de ces cormorans, bien plantés sur leurs branches d’altitude. L’automne doit donc être proche, après-demain je crois.