Bon… à se demander si la question ne résidait pas dans le quand… Colin est… comme ses frères, « Moi aussi » dirait Ivan… hospitalisé. Après quelques heures d’inquiétude, c’est au final une pyélonéphrite bénigne d’après les médecins.
Nous avons déjà connu ça avec Gabriel mais en version plus aiguë, à la différence notable que celle-ci avait été diagnostiquée pratiquement dans la seconde par notre pédiatre et confirmée dans la foulée de son admission aux urgences.
Dans le cas de Colin, il a fallu attendre… attendre… le résultat des cultures. Le soulagement est là… on se dit super, nous sommes dans la statistique, 2/3 des jeunes enfants connaissent ce problème à des degrés divers… ça tombe bien… sur nos trois petits gars, deux l’ont faite…
Oui le soulagement est là… car le « mal » est posé, maintenant, il nous faut gérer et attendre le retour de Marianne et de Colin, Dimanche dans l’après midi.
Le plus éprouvant c’est encore ma compagne qui le subit étant, moi, dans l’incapacité de donner le lait maternel. Et patienter… dans une chambre quelque délavée dans une chaleur étouffante (ça arrive même sur Roubaix).
Et par la suite, se rendre, durant quelques jours, à l’hôpital pour recevoir l’antibiotique… c’est déplaisant mais au fond… ce n’est pas grand-chose… Colin, comme Gabriel et Ivan avant lui, a cette chance d’avoir des parents qui l’entourent et ce dans un environnement relativement privilégié.
Alors pour lui, du haut de ces 20 jours de présence parmi nous… cela n’aura aucune conséquence, juste un peu de temps sans les rires, cris, disputes incessantes de ses frères… ça lui manque déjà peut être un peu… ils ont toujours étaient là.
Connaissant un peu ma ville, sa pauvreté toujours plus présente, sa détresse morale et culturelle, je ne sais pas si pour un autre enfant à son étage, les choses seront aussi faciles… il n’est décidemment pas aisé de grandir dans ce monde, ici et ailleurs…
En tout cas merci à tout l’équipe du service pédiatrie de l’Hôpital public Victor Provot… et pour les sous-entendus, j’y reviendrai… là, j’ai à m’occuper de mes pirates.
Et vivement dimanche… c’est un peu vide à la maison.