Chaque fin d’été, je guette cette petite fleur mauve et délicate, celle qui sonne le début de l’automne, d’ailleurs, demain, c’est octobre. Chaque fin d’été me revient la chanson « Colchique dans les prés », tu sais ce que c’est, quand t’as un air dans la tête, il ne te quitte plus.
Mais le colchique, il ne faut pas s’y fier. C’est une fleur poison, aussi nommée « arsenic végétal » ou « tue-chien ». Malgré sa ressemblance avec des plantes comestibles (le crocus notamment), il suffit de peu de colchique pour passer du parterre au centre anti-poison, voire à la morgue. Tout de suite, la fleurette semble moins jolie : 5 grammes de graines ou 50 grammes de feuilles ont tôt fait de faire trépasser le gourmand curieux et imprudent.
Pour en savoir beaucoup plus, rendez-vous sur la page du Conservatoire Botanique national du Massif Central consacrée au colchique