Le mardi 5 octobre, j'ai la bonne surprise de découvrir l'article 8888888 sur Barbotages. Jacques Barbaut a eu la délicate intention de m'adresser un extrait de son presque homonyme Jacques Roubaud, en un texte du livre Roman Opalka, co-écrit avec Christine Savinel et Bernard Noël (éditions Dis Voir, 1996).
Je ne connaissais pas du tout avant ces jours d'octobre ce livre sur Opalka. Or, il m'avait été signalé également pas plus tard que la veille par le maestro, celui-là même qui m'avait glissé dans la boîte aux lettres le Détails Opalka de Claudie Gallay. Pour preuve, voici le sms que je reçus alors :
Cette convergence m'a réjoui, vous pensez bien. Mais ce n'était pas tout : mon fil "Autres sentes" recelait un autre billet où le 8 avait grande importance :
En regard de la page et de la photo du ciel nocturne du livre de Claudie Gallay, voici en effet, au-dessus d'un article de Stalker (où il était question d'un livre de Roberto Calasso que je viens juste de relire), un billet de l'ami Rémi Schulz, qui commençait ainsi :
"Billet 321. Attendu qu'une bonne partie de l'année a été consacrée à la Préface de Ricardou, ce qui m'a conduit à l'hypothèse que ses 8 dernières phrases étaient essentielles, les phrases 321 à 328, il m'a paru intéressant d'y consacrer les 8 billets à venir, 321 à 328."
Et qui se terminait ainsi :
"Une autre petite chose, à laquelle je ne vois guère de signification, mais qui sait?
Ayant dénombré les mots de toutes les phrases, j'ai constaté que 8 puissances de 2 sont présentes, de 1 (20) à 256 (28), où il ne manque que 8 (23), le nombre fétiche (mais justement ce 256 ou 28 le plus difficile à caser est la 1e de 8 phrases suspectées former un ensemble).
Les phrases concernées sont:
1 mot, phrase 141 (Non.);
2 mots, phrase 138 (Et après ?);
4 mots, phrase 72 (Réellement, vous l'ignorez ?);
16 mots, phrase 132;
32 mots, phrases 89, 105;
64 mots, phrases 41, 64 (!), 88 (8x8?), 108, 151, 317;
128 mots, phrase 69;
256 mots, phrase 321."