Sainte Pélagie la Pénitente
martyre à Antioche (✝ v. 302)
Nous avons le récit de sa mort grâce à saint Jean Chrysostome. Au début de la persécution de Dioclétien vers 302, les policiers se présentent au domicile de sainte Pélagie qui n'a que 15 ans. Elle est seule et ils viennent l'emmener car elle est chrétienne. Devant leur attitude dont elle sait que cela risque de se terminer par un viol avant d'être menée au tribunal, "Pélagie, écrit saint Jean Chrysostome, imagina une ruse si habile que les soldats n'en sont pas encore revenus. D'un air calme et gai, feignant d'avoir changé d'avis, elle les prie de la laisser se retirer un moment, juste le temps de revêtir la parure qui convient à une nouvelle épousée. Ils n'y voient aucun inconvénient. Quant à elle elle sort posément de la chambre, monte en courant sur le toit de la maison et se précipite dans le vide. C'est ainsi que Pélagie déroba son corps à la souillure, qu'elle délivra son âme pour lui permettre de monter au ciel et qu'elle abandonna sa dépouille mortelle à un ennemi désormais inoffensif."
Illustration: image de la paroisse S Pelagia in Guinzano diocesi di Pavia (sites en italien)
Voir aussi sur le bibliothèque monastique, Abbaye Saint Benoît: sainte Pélagie et les homélies de saint Jean Chrysostome.
À Antioche de Syrie, vers 302, sainte Pélagie, vierge et martyre, dont saint Jean Chrysostome a chanté hautement les louanges.
Martyrologe romain