Prendre
de toutes les nourritures qui nous sont présentées et de toutes les boissons
qui sont mélangées pour nous, ne s'oppose pas à la règle donnée par la science.
En effet, tout est très bon (Gn 1, 31). S'abstenir volontiers des
raffinements et de l'abondance de la table relève d'un grand discernement et
d'une science élevée. Cependant, nous ne mépriserons pas volontiers les
agréments de cette vie, si nous ne goûtons pas en toute perception et plénitude
la douceur de Dieu.
Saint Diadoque de Photicé : Les propos
ascétiques. Cent chapitres.