Magazine Journal intime

Cinaimez-vous le cinéma ? - 3 films à l'Eldorado Namur

Publié le 01 août 2008 par Anaïs Valente

eldorado
Moi j’adore ça, vous le savez, alors je me suis fait récemment quelques petites séances à l’Eldorado, dont il est temps que je vous parle.

Début des vacances scolaires, j’ai envie de voir « le témoin amoureux » un après-midi, puisque j’ai la chance de ne pas bosser certains après-midis (je sais, c’est génial, mais chuis pas payée à ne rien faire, ne vous bercez pas d’illusions).  Comme la séance n’a lieu qu’à 16 heures et qu’il est 13 heures, je m’offre un petit Mac Do en attendant… et je décide d’aller voir « 15 ans et demi » à 14 heures, tant qu’à passer du bon temps.

14 heures, j’entre dans la salle, et je comprends immédiatement mon erreur.  Note pour plus tard : ne jamais aller voir un film pour ados durant les congés scolaires. Jamais.  JAMAIS.  La salle est comble.  My god, rassurez-moi, j’étais pas aussi bête quand j’étais ado si ?  Ben si.  C’est pas de la bêtise, c’est juste de la jeunesse.  Par contre, l’irrespect, comme ce petit morveux de mes deux qui pose sans cesse ses pieds sur mon siège, ça j’ai pas fait, non, je le jure.  En plus, non content d’agir de la sorte, il a la bougeotte, et n’a de cesse de les déplacer, ses grands pieds.  La moutarde me monte au nez.  A mes côtés, ils ont flanqué le petit frère de la bande (ou plutôt ils s’en sont débarassés), j’ai nommé leur esclave, qu’ils envoient régulièrement chercher à boire, des chips, du popcorn… Ce petit monstre est tellement petit qu’il s’assied sur le siège non « déplié » et passe son temps à se laisser lourdement tomber sur le siège « déplié ».  Vous suivez ?  C’est l’enfer.  C’est un double enfer, passque le second monstre, derrière moi, continue.  Je n’en peux plus et je décide de jouer ma vieille fille aigrie et basta rondidju.  Je me retourne et je vocifère « tu vas arrêter oui ? »  Il marmone quelque chose d’incompréhensible.  Je conclus d’un « petit con », qui ne me soulage pas, que du contraire.  Et ne le calme pas, que du contraire bis.  Fort heureusement, je n’ai aucune arme à disposition, genre bouteille d’eau à vider sur son crâne non encore chauve, goudron et plumes à lui lancer violemment au visage, miel et ours à jeter innocemment.

Pendant tout ce temps, je parviens à me concentrer tant bien que mal sur le film.  Plutôt mal que bien d’ailleurs.  Pourtant il est sympa ce film.  Bon, j’ai un peu passé l’âge de ce genre d’histoire, mais c’est rafraîchissant, réaliste (même si parfois un tantinet caricatural), souvent drôle et parfois tendre.  Daniel Auteuil est génial en père déstabilisé par une Juliette Lamboley fraîche et espiègle. Un très bon moment de détente… enfin en théorie, passqu’en pratique j’ai oscillé entre envie de me sauver et envie de meurtre.

Le synopsis « Philippe Le Tallec, brillant scientifique vivant aux Etats-Unis depuis 15 ans, décide de rentrer en France s'occuper de sa fille Eglantine. Il espère profiter de cette occasion pour tisser des liens avec cette jeune fille et rattraper le temps perdu, mais elle a bien d'autres préoccupations que de passer du temps avec son père...
Le séjour s'annonce très différent de ce qu'il avait imaginé, et Philippe est totalement dépassé. Il va se résoudre à faire un improbable stage de rééducation pour pères en difficulté, animé par Jean-Maxence, un célèbre auteur de méthodes en tous genres... »

A 16 heures, donc, direction « Le témoin amoureux », avec le beau Docteur Mamour en kilt.  La salle est presque déserte, c’est un bonheur intense.  Je n’en crois pas mes lunettes.  A peine un couple de cinquantenaire et deux amies.  Puis moi.  Le seul petit souci, c’est que je me suis tant énervée à la séance qui précède que je relache la pression… et m’endors comme une masse durant le moment le plus crucial du film : la présentation du fiancé, et rival, à Docteur Mamour.  Bisque bisque rage.  L’héroïne en était à faire ses adieux à Docteur Mamour, puis, paf, abracadabra, dors un peu et tu t’y perdras, la voilà en train de préparer son mariage. Mais combien de temps j’ai dormi moi ?  Mis à part ce petit incident, et contrairement aux critiques qui ont descendu le film, moi j’ai bien aimé cette petite comédie romantique non-intellectuelle.  Patrick Demsey y est toujours aussi mmmmmmmh, et même si l’histoire n’est pas originale du tout (mais demande-t-on à une comédie romantique d’être originale, moi je dis non, on lui demande d’être romantique, un peu rigolote et si possible crédible), j’ai passé un chouette moment, ce qui est somme tout l’essentiel lorsque je vais au cinéma.  Me restera juste à revoir le film pour enfin découvrir tout ce que j’ai loupé durant mon sommeil.

Le synopsis « Pour Tom, la vie est belle. Ses affaires marchent, il a d'excellents amis et aucune jeune femme ne lui résiste. Pourtant, malgré ses copains et ses flirts, Tom n'a qu'une seule meilleure amie : Hannah.  Lorsque Hannah part en voyage d'affaires pour six semaines en Ecosse, Tom se surprend à trouver sa vie bien vide. C'est décidé : quand Hannah rentrera, il la demandera en mariage.  Mais à son retour, Hannah lui annonce la grande nouvelle : elle est fiancée à un bel et riche Ecossais. Lorsque la jeune femme demande à Tom d'être son garçon d'honneur, celui-ci accepte, avec le secret espoir d'empêcher ce mariage et de la conquérir... »

A ces deux séances, j’ai eu la chance de voir la bande-annonce de « Deux jours à tuer ».  Une bande-annonce qui m’a donné des frissons tels qu’il m’était impossible de ne pas courir voir ce film dès sa sortie.  Ce que j’ai fait, bien sûr.  Et je n’ai pas été déçue, que nenni.  Après un début en fanfare et en rires, laissant cependant pressentir le drame qui se profile à l’horizon, l’intrigue captive et étonne, jusqu’au dénouement final, qui laisse le spectateur tétanisé et submergé par l’émotion.  Du rire aux larmes, mais en tout cas passionnant à chaque minute.  Les acteurs sont géniaux, particulièrement Albert Dupontel et Marie-Josée Croze en couple dans la tourmente.  Les scènes du début sont d’anthologie, parce que je suis persuadée qu’on a tous eu à un moment ou un autre cette envie de péter un câble, de dire la vraie vérité, de se lâcher…

Puis, je l’ai dit mais je le répète, de l’émotion, beaucoup d’émotion, énormément d’émotion, au point que j’ai préféré attendre que la salle se vide un peu avant de sortir… vu mon état.

Le synopsis « Antoine Méliot, la quarantaine, a tout pour être heureux : une belle épouse, deux enfants adorables, des amis sur lesquels il peut compter à tout instant, une jolie demeure dans les Yvelines et de l'argent. Mais un jour, il décide de tout saboter en un week-end : son bonheur, sa famille, ses amis. Que s'est-il passé chez cet homme pour qu'il change si étrangement de comportement ? »

Voilà, trois films totalement différents.  Trois séances ciné totalement différentes.  Trois émotions différentes, rire, romance et larmes.  Faites votre choix…

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