Adieu ma concubine

Voilà.

C'est fini.

A toi, fidèle lecteur, fidèle lectrice, toi qui me fais l'honneur de ton auguste compagnie tous les jours depuis bientôt deux ans, toi qui pilles mon frigo et tortures mon chat, toi qui te fades patiemment les pires de mes éructations et ma mauvaise foi coupable, toi dont le nombre n'a cessé d'augmenter depuis les débuts de ce modeste blog, toi qui as assisté au changement de look, au changement de police de caractère, à la modification des bandeaux, toi qui as été le témoin privilégié de petits évènements absolument sans importance, toi dont je flatte parfois les plus bas instincts, toi sans qui je ne m'amuserais pas autant à pondre connerie sur connerie...

Ahem.
Oui.

Si j'étais particulièrement "geek", je chercherais tous les moyens possibles et imaginables pour t'emmener avec moi.
J'aurais un I-Phone avec accès illimité à internet et je te pondrais des billets en direct de La Havane, avec des vidéos exclusives, et j'agrémenterais le tout d'une ribambelle de gadgets parfaitement inutiles comme un nuage de mots-clés en temps réel, un widget météo, les cours du tapioca et les "unes" de la presse locale (qui se résume à la Pravda du coin).

Mais on est pas sur Presse-Citron, ici.
Ni chez Loïc le Meur.

Le bar ferme, donc.
Réouverture hypothétique le 26 août.

Si tu te fais particulièrement chier au mois d'août, je ne saurais trop te recommander de cliquer sur les liens (là, à gauche) afin de te divertir à moindres frais.

Prends bien soin de toi, surtout si tu as plus de soixante-dix ans, car on annonce des températures caniculaires.
Si tu as moins de soixante-dix ans, et que ton arrière-grand-tante est potentiellement très riche, fais appel à un bon plombier et coupe toutes les arrivées d'eau.

Ce billet est d'une pauvreté syntaxique et narrative absolument navrante.

J'en tire donc toutes les conséquences et en assume l'entière responsabilité en me retirant de la Blogosphère dès à présent.