La première fois que j’ai participé à un concours de nouvelles, c’était à Verrières-le-Buisson. J’ai terminé deuxième. Le soir de la remise, au buffet, un juré m’avait pris à part : « Votre nouvelle, c’était vraiment la meilleure, hein. Mais comme c’était rigolo, ils n’allaient pas vous donner le prix ».
Au printemps des monstres, c’est l’histoire d’un garçon retrouvé mort dans le bois de Verrières, et d’un type qui est resté 40 ans en prison pour un meurtre qu’il n’avait probablement pas commis. Et comme toujours chez Jaenada, un dosage parfait entre le (très) sérieux et le rigolo. Un équilibre…